L’ancien adjoint au maire souhaite combler "le vide" et "l’absence" dont Anglet aurait souffert ces dernières années auprès du Conseil Général. Mortalena estime que ni Jean Espilondo à Anglet-nord ni Bernard Gimenez à Anglet-sud n’ont été "à la hauteur". Il souligne le manque de poids de ces élus, en comparaison des mandats des anciens maires et conseillers généraux Victor Mendiboure et Michel Bonnet dont Mortalena était proche, et dont il voudrait prendre la suite en se présentant aux deux élections. Il reste pour le moins perplexe sur le revirement de la majorité départementale UMP-UDF qui "après avoir rejeté Bernard Gimenez, aujourd’hui l’adoube".
Jean-Baptiste Mortalena souligne que le divorce avec Robert Villenave ne date pas de quelques mois, mais de plusieurs années. A l’écouter c’est lui qui a été à l’origine de tous les dossiers qui ont vu le jour ces dernières années à Anglet, comme l’université, la promenade de la Barre ou les pistes cyclables, aussi bien grâce à son action en mairie que comme vice-président de la Communauté d’Agglomération du BAB.
Mortalena ne s’explique pas non plus "le suivisme" des abertzale d’Angeluzain, soulignant que c’est lui et non Robert Villenave qui a ¦uvré pour la réalisation de l’ikastola ou le développement des Mutxiko. J.-B. Mortalena a indiqué que sa liste municipale reste ouverte aux abertzale qui ne s’inscriraient pas dans une logique d’appareil, citant les noms du candidat d’EH Bai sur le canton d’Anglet-sud Christian Mendiboure, ou l’ancien candidat Iñaki Zaldunbide.
Enfin, il précise que lorsqu’il était adjoint au maire à l’urbanisme les projets immobiliers qui ont vu le jour étaient dotés d’un tiers de logements sociaux, contrairement aux projets les plus récents du maire.
Enfin, il s’est dit opposé à la création de laminoirs sur le Port de Bayonne, estimant que le Pays Basque serait gagnant si ces projets s’installaient en Pays Basque intérieur, à l’instar de la société JEZ à Arbérats.