L’instant est important pour les 170 élèves de l’école de cirque Ballabulle.Cette année en prime, pour clôturer une année studieuse d’acrobatie, d’équilibre ou de jeux de balles, Ballabulle s’offre un vrai chapiteau.Sur l’Hippodrome des fleurs de Biarritz, il s’agit de finir l’année en beauté.Trois spectacles proposeront ces samedi et dimanche, un panorama sur les arts du cirque et des ateliers permettront la découverte des arts du cirque aux plus jeunes, c’est-à-dire aux bambins qui découvrent à peine l’équilibre de la marche.L’école Ballabulle, créée en 1994 et installée depuis peu à Biarritz, accueille les enfants juste après la crèche.
Outre le spectacle des élèves de l’école, le chapiteau de cirque installé sur l’hippodrome accueillera dimanche la célèbre compagnie Ezec le Floc’h, qui a connu le succès il y a peu à Saint-Jean-Pied-de-Port et au théâtre de Bayonne.
La soirée de samedi débutera avec un spectacle de magie ouvert à tous, réalisé par un ancien élève de Ballabulle.Puis le spectacle de fin d’année mettra en scène plusieurs aspects de cet apprentissage du cirque.Ballabulle propose trois sortes d’ateliers dont l’un est assuré par un gymnaste pour les élèves fondus d’acrobaties.La première partie sera assurée par des enfants de 7 à 11 ans qui illustreront le cirque traditionnel à grand renfort de trapèzes, rouleaux américains, boules, fils ou jongles.La seconde partie, avec les élèves de 12 à 18 ans, sera plus moderne, avec une recherche chorégraphique et détournement d’objets.Le lendemain, la Compagnie Ezec le Floc’h, qui remplace au pied levé la jonglerie artistique de Haraka Daima initialement prévue, présentera le spectacle Un !. Un régal de malice et d’habileté lorsqu’un objet familier est détourné et devient vivant.En l’occurrence, il s’agit du bilboquet, dont on sait à quel point il peut être dangereux.En l’occurrence, le Bilboquet d’Ezec le Floc’h se rebelle et fait perdre la boule à un personnage rigoureux et méticuleux confronté à ses peurs et ses faiblesses, qui se retrouve dans des situations ridicules, imprévues mais exploite des possibilités inattendues de son instrument avec fantaisie et créativité.Presque un duo entre un homme et un bilboquet qui clôturera avec brio ce week-end de cirque.
Quant à l’école Ballabulle, qui s’inquiétait il y a trois ans de ne pas trouver de locaux, sa responsable, Marie Rospide promet qu’il s’agit d’"une école qui va exploser".