Main nue - Trinquet - Trophée Hoberenak - Demi-finales
Les favoris Muscarditz et Oçafrain privés de finale
On disait de l’avant qu’il retrouvait peu à peu de bonnes sensations. L’arrière, tout le monde le croyait intouchable, après avoir tout raflé cette saison. Sauf qu’hier, Muscarditz et Oçafrain ont croisé sur leur route Ibarrola et Etcheto, dans le cadre du trophée Hoberenak à Arcangues. Cette fois-ci, la partie s’est jouée au physique, à la mi-journée, durant deux heures sous une chaleur étouffante.
Et à ce petit jeu-là, Ibarrola et Etcheto sont les meilleurs, puisque plus solides. En partant de là, le jeu devient sensiblement meilleur. Ce qui ne veut pas dire que les favoris ont baissé les bras. La partie s’est terminée sur le score accroché de 50 à 45, la différence s’étant ressentie dans les derniers instants, au physique.
Ibarrola aime faire courir ses adversaires. Muscarditz l’a constaté une fois de plus. Le feu follet de Bidarray a également pu compter sur son but pour assurer ses arrières. Derrière, justement, où Etcheto a trouvé la fraîcheur nécessaire pour tenir tête au colosse Oçafrain.
Dans l’autre demi-finale, qui s’est jouée mercredi, les choses furent beaucoup plus simples. Surtout pour Sébastien Sorhuet et Paxkal de Ezcurra, qui affrontaient les deux jeunes de la Zaharrer Segi, Hervé Etcheverry et André Kurutcharry. Un score final de 50 à 32 après 1h20 de jeu. "La clé de la partie était de dominer André derrière, lui mettre assez de pression pour le maîtriser" confie Paxkal de Ezcurra. "Après, quand on joue avec Sébastien, tout va bien devant".
Notamment à l’engagement, où Sorhuet a largement dominé Etcheverry : 13 réalisations contre 5, malgré un but faux pour le premier. Mais on connaît également la forme actuelle de Sorhuet, récent lauréat du trophée Elhina à Armendarits. Quant à Ezcurra II, il incarne la sérénité et la fraîcheur d’un jeune pilotari qui a déjà beaucoup d’expérience.
Des pilotari qui dessinent une belle affiche pour la finale.
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