L´IRB continuera d´investir dans les nations émergentes
L’International rugby board (IRB, organe suprême du jeu) a affirmé lundi à Paris son intention de poursuivre les investissements financiers et humains dans les nations émergentes du rugby, dont les fruits ont été récoltés lors du Mondial-2007."C’est comme en affaires, quand on investit de l’argent, on attend un retour, a expliqué le président de l’IRB, Syd Millar. Ils ont été performants sur le terrain, ils méritent que notre aide continue." "On a eu un très bon retour sur cet investissement de la part des Tonga, des Fidji et de la Géorgie, a-t-il estimé. Cela mérite peut-être plus. Le Portugal, qui était une surprise, s’est aussi bien comporté. "L’Argentine, qui a assis sa place parmi les nations majeures du rugby en accédant au dernier carré après avoir battu la France, l’Irlande et l’Ecosse, et les Tonga, qui ont accédé aux quarts de finale aux dépens des Gallois, ont été parmi les nations révélées au Mondial. Ces "petites nations" ont en outre été plébiscitées par le public, a rappelé le président du comité d’organisation du Mondial, Bernard Lapasset, qui a souligné que le taux de remplissage des stades jusqu’aux quarts avait été de 90%. "On met 30 millions de livres (43,37 M d’euros), on finance des tournois, des gens, comme (le conseiller technique anglais) Les Cusworth auprès de l’Argentine, a insisté M. Millar. On va revoir cela sur la base de ce Mondial, on verra ce qu’on va faire. Mais je ne nous vois pas revenir là-dessus." Le président de l’IRB a appelé de ses v¦ux l’inclusion des Pumas, symbole de cette ascension, dans un tournoi international, de préférence le Tri-Nations. "La SANZAR (qui regroupe les fédérations sud-africaine, néo-zélandaise et australienne, gérantes du Tri-Nations) est en train de réexaminer son tournoi, et on peut espérer qu’ils en viennent à une bonne conclusion concernant l’Argentine", a-t-il déclaré. "Après leur performance à la Coupe du monde, on ne peut pas ignorer" les Argentins, a-t-il poursuivi.
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