Beaucoup de monde et une sacrée ambiance ont marqué cette nouvelle édition de Lapurtarren Biltzarra, la 28e du nom. La spéculation immobilière qui sévit en Pays Basque et de façon plus accrue dans la province du Labourd a été le thème le plus répété parmi la dizaine de chars présentés par les jeunes des villages labourdins, avec humour mais avec des messages clairs.

Ainsi Espelette est même allé jusqu’à s’inquiéter du sort des promoteurs immobiliers, que les jeunes Ezpeletar ont protégé avec des gardes du corps. À Larressore, c’est la cohabitation entre les fermes, les terres agricoles et les projets immobiliers qui pose problème, à l’image du projet imposant des logements privés en construction à la sortie du bourg sur la route d’Espelette. Le gaztetxe d’Ustaritz, a voulu s’interroger publiquement sur la place faite aux jeunes du village parmi les divers projets de logements qui fleurissent dans l’ancienne capitale du Labourd.

Les organisateurs, en revanche, ont alerté sur les nouvelles voies TGV qui couperaient en deux la province, avec le projet de la création d’une gare à Ustaritz. La situation carcérale d’Argi Perurena et du collectif des prisonniers politiques basques a encore une fois été dénoncée par Gurekin, le comité de soutien du canton.

Enfin, le Gaztetxe d’Anglet en a profité pour faire sa pub, annonçant la fête qu’ils organisent le 20 octobre prochain pour leurs 5 ans. Habillés en nains, le groupe de rock baptisé pour l’occasion "Txorizo Band" a animé les rues d’Ustaritz, monté sur un char.

Danse, pelote, musique, près de 500 personnes ont participé au repas organisé par l’Ikastola.

"Très bon bilan"