Le FC Barcelone, champion d’Europe 2006, fait figure de grand favori contre l’équipe brésilienne d’Internacional Porto Alegre, tenant de la Coupe Libertadores, demain à Yokohama en finale du Mondial des clubs de football. Un peu plus tôt le même jour, l’équipe mexicaine d’America et la formation égyptienne d’Al-Ahly en découdront pour la troisième place.

Le Barça a laissé une très forte impression en demi-finales en surclassant America 4 à 0. "Je ne crois pas que Internacional pourra battre le Barça qui est très au-dessus des autres participants", a estimé Luis Fernando Tena, l’entraîneur de l’équipe mexicaine. Cependant les Catalans, à l’image de l’entraîneur Frank Rijkaard ou du meneur de jeu Ronaldinho, refusent le statut de favori qui induit un surcroît de pression, et affirment au contraire souffrir encore du décalage horaire. "Nous poursuivons (notre parcours), sans être les favoris", estime Ronaldinho. "Ils (les joueurs d’Internacional) sont mieux (que nous) physiquement", poursuit l’international brésilien issu du Gremio de Porto Alegre, ennemi historique d’Internacional...

Le club brésilien est arrivé au Japon le 7 décembre et le Barça quatre jours plus tard, d’où l’argument concernant le décalage horaire avancé par Rijkaard lorsqu’on évoque le statut de favori accordé à sa formation. "Nos adversaires sont au Japon depuis plus longtemps que nous et pour cette raison partent avec un léger avantage", n’hésite d’ailleurs pas à lâcher l’ancien international néerlandais.

Abal Braga, son vis-à-vis brésilien, juge pour sa part que son équipe devra en priorité "exercer une pression constante (sur le Barça) pour contenir la rapidité (des Catalans), mais aussi effectuer un marquage très strict".