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Juan Carlos Perez prend un faux air de jazz pour son retour au Pays Basque nord
·L’ancien leader d’Itoiz présente dimanche à Bayonne son album, Hiriko istorioak, pour un concert de Noël au profit de l’ikastola
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C’est un petit événement dans les chaumières du Pays Basque nord. De mémoire, Juan Carlos Perez n’a pas poussé la chansonnette dans le coin depuis des lustres.Figure majeure de la scène basque, l’ancien chanteur d’Itoiz se produira dimanche après-midi, à Bayonne, avec Maddi Oyhenart, Kattalin Indaburu et Céline Mounole.Un "concert de Noël" organisé par l’ikastola de Bayonne, qui permettra de découvrir une nouvelle facette d’un musicien si singulier.Juan Carlos Perez amène dans sa hotte un nouvel album, Hiriko istorioak, avec lequel il affirme un virage vers le jazz et confirme, à 48 ans, un goût immodéré pour la pop de la jeunesse. Un péché originel dont il ne se remet pas et si la pop est réputée accompagner les poussées d’acné juvénile, Juan Carlos Perez n’en finit pas de s’émouvoir des mélodies de son adolescence.Et avoue avoir encore la chair de poule en effleurant le pop rock qu’Itoiz a distillé en huit albums. Sauf que Juan Carlos Perez a changé d’instrument en quittant ce groupe mythique du Pays Basque.Il a rangé sa guitare pour s’asseoir au piano et explorer, de fait, un territoire inconnu et de nouveaux espaces sonores.
Chemin solitaire
Un chemin qu’il a exploré seul, se servant de son instinct comme d’une boussole et nourrissant sa créativité d’autant d’ingrédients que le lui autorisait son frénétique appétit.Il a composé des génériques pour la télévision, des ¦uvres pour quatuors à cordes et des bandes sonores pour le cinéma, sans pour autant abandonner le pop rock. Quatre albums solos qui l’on mené presque naturellement à ce nouvel opus, le plus jazz qu’il ait jamais réalisé, Hiriko istorioak, publié cette année sur le label Elkar.Encore une fois, il ne renonce pas au pop rock.Une question de sonorité et d’attitude.Le jazz est libre comme l’air et idéalement adapté à la fraîcheur de l’improvisation et de la prise de son en direct.Pour ce Œlive’ enregistré en studio, Juan Carlos Perez a également fait appel à un trio à vent, trombone, trompette et saxophone, qui renforce encore ce faux air de jazz. Concert J. C. Perez, M.Oyhenart, K. Indaburu, C.Mounole.Dimanche 17 décembre.16h.Maison des associations de Glain.10 euros. Au profit de l’Ikastola.
Un disque personnel
Juan Carlos Perez réapparaît dans le panorama musical avec un disque très personnel. Il a privilégié la sonorité des prestations en direct, enregistrant dans le studio Elkar; quant au style, il s’est rapproché du jazz tant dans les réglages que dans la formation qui l’accompagne dans cette nouvelle aventure : Fernan Irazoki (batterie), Chris Kase (trompette), Gonzalo Tejada (contrebasse), Andrzej Okejniczak (saxo) et Alberto Urretxo (trombone). Le répertoire est constitué de 15 titres, certains tirés d’anciens albums (Atlantic River, Hau berua, et Ikaro), quatre titres qui n’avaient jamais été enregistrés, et une chanson de l’époque d’Itoiz : Astelehen urdin baten (1978).
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