Procès dit du "pot belge"
Verdict le 3 juillet pour le procès du "pot belge"
Le tribunal correctionnel de Bordeaux a mis hier en délibéré au 3 juillet sa décision concernant les 23 prévenus impliqués dans un trafic de "pot belge" dans le milieu du cyclisme entre la Belgique et le sud de la France. Vingt-trois personnes sont jugées depuis lundi par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour un trafic portant sur plus de 2000 fioles de "pot belge" en provenance de Belgique et qui irriguait le milieu du cyclisme. Me Gilbert Collard, avocat de Laurent Roux, l'un des principaux intermédiaires dans ce trafic de produits dopants et stupéfiants, a déclaré qu'on "se rend compte que le sport de haut niveau est une école de la toxicomanie". L'autre avocat de Laurent Roux, Me Alexandre Novion, a parlé d'une "descente aux -amphètes- d'une gueule cassée du peloton". "Il n'y a pas de tartufferies possibles : le sport de compétition est contaminé", a-t-il affirmé, demandant une "peine équilibrée" et qu'on "ne mette pas sur la paille son client". Le ministère public avait requis mercredi des peines de prison ferme à l'encontre des trois principaux acteurs du trafic, les frères Roux et l'ex-soigneur belge Freddy Sergant. D’autre part, si les juges suivent les réquisitions, Laurent et Fabien Roux devront, dans le cadre d'une mesure de mise à l'épreuve, justifier d'un emploi ou d'une formation, payer les sommes dues au Trésor public, et indemniser la Fédération française de cyclisme (FFC), partie civile au procès.
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