Les fêtes d’Hasparren ouvrent, Eihartzea ferme
·En pleines réjouissances, le centre culturel Eihartzea est désormais à la rue
Il y a deux mois, le maire d’Hasparren, Jacques Coumet, décrétait l’état d’"il n’y a pas urgence", en affirmant au Journal qu’il veillerait au "relogement d’abord" de l’association culturelle Eihartzea, avant de procéder à l’expulsion de ses membres de la maison Francis Jammes, aujourd’hui délabrée.Depuis, l’eau et l’électricité ont été coupées, les huissiers sont passés, les associations qui occupaient la vieille bâtisse sont plus ou moins relogées sauf l’association Emazteek diote et le centre culturel Eihartzea dont les salariés sont en récup’ ou en congés forcés.Et voilà que les fêtes d’Hasparren débutent.
Des réjouissances auxquelles participe depuis deux ans le centre Eihartzea en organisant un kantaldi le dimanche. Et si la fête a du mal à passer cette année, Eihartzea n’en tient pas pourtant rigueur au comité des fêtes.Du coup, l’association organisera dimanche son kantaldi, un "Kantu Txoko" à 17h30 sur la place de l’église, mais ce sera pour "célébrer la mémoire en marche du centre culturel".Côté démarche, le président du centre culturel, Fabien Mogabure, devrait rencontrer les responsables du Conseil général et de la Communauté des communes mardi.Jacques Coumet, qui juge pour sa part que le logement de l’association doit être assuré par la Communauté des communes a envoyé un courrier aux neuf maires du canton.Aucune réponse ne lui est parvenue.Il a dans le même temps rejeté la demande d’autorisation temporaire formulée par Eihartzea pour rester dans ses locaux.Drôles de fêtes culturelles tout de même, que louent pourtant 20 000 personnes pendant 6 jours à Hasparren.
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