"Les échos sont favorables", a affirmé hier Gérard Cazalis, directeur du Comité départemental du Tourisme (CDT). La saison touristique qui démarre "se présente bien" selon les professionnels. Après une année 2005 en demi-teinte, la reprise semble au rendez-vous, en particulier dans le secteur du tourisme de bien-être et de santé.

"Les signaux sont positifs : il y a eu beaucoup d’investissements, les chiffres de fréquentation se rapprochent de ceux de 2002. Même le thermalisme, secteur réputé en baisse, retrouve un second souffle", a commenté Gérard Cazalis soulignant que les professionnels étaient "plutôt en confiance".

La situation locale dépendant de la conjoncture européenne, voire plus, le CDT s’est félicité du fait que "60% d’Européens ont l’intention de partir" en vacances cet été. "C’est bien parce qu’on avait quelques inquiétudes", ont indiqué les membres du Comité.

Mais des efforts ou du moins certaines adaptations vont devoir être concédés pour capter ce public. "Ici, le tourisme est quantitativement important mais économiquement moins performant qu’en Espagne par exemple", a expliqué le directeur du CDT. "Les Espagnols reçoivent moins de touristes mais font un chiffre d’affaires plus important".

Pour les touristes étrangers, venir en France et en Pays Basque nord s’apparente de plus en plus à une destination chère. "On constate une dégradation du rapport qualité-prix. Dans un secteur très concurrentiel, il faut faire très attention, si on ne veut pas baisser sur les prix, on doit renforcer la qualité", explique Gérard Cazalis.

Une action d’envergure que le comité veut relayer localement vient d’être lancée par le ministère du tourisme. "Elle vise à affirmer que le tourisme en France n’est pas un tourisme comme les autres", explique G. Cazalis. Et de citer l’existence de 30 cultures ou identités "capables de passer le cap international", au premier rang desquelles la culture basque, et grâce auxquelles les professionnels du tourisme veulent "renforcer la communication identitaire".