"Dans les jours à venir on va savoir qui est notre interlocuteur" se réjouit Béatrice Renaisio, déléguée syndicale CFDT aux Embruns. Jusque-là, il régnait un certain flottement du côté de la direction du centre de rééducation fonctionnel de Bidart, avec une menace de 16 licenciements pesant sur la tête de la centaine de ses salariés (lire éditions précédentes). Cette dernière n’est pas levée. Mais depuis la première réunion entre Conseil d’administration, Agence régionale d’hospitalisation, et représentants du personnel mercredi, les possibilités d’intervention se sont éclaircies. "Enfin toutes les instances ont été réunies, et tout le monde s’est mis d’accord sur le relevé des conclusions, relate B. Renaisio, on va pouvoir intervenir dans la réflexion; le combat n’est pas gagné pour autant, d’autres pistes que le licenciement pourront être explorées".

Durant la rencontre le personnel a procédé à "un débrayage pique-nique" plutôt joyeux et convivial. Et ses représentants, avec un cabinet d’expert-comptable, ont soumis à l’ARH leurs contre-propositions face au déficit chronique et cumulé des Embruns. L’organisme financier public, qui a assuré qu’il n’y avait pas de date butoir fixée au mois de juin, procédera à des simulations sur ces bases syndicales. En outre, il sera fait suite aux demandes de documents comptables 2005 réclamés par la CFDT.

Le 10 juillet, c’est un comité d’entreprise, en bonne et due forme, qui se tiendra. Encore une première depuis le début du conflit.