Ils n’en reviennent toujours pas. Pour Ramuntxo Garbisu et Jean-Michel Jeault, il s’agissait d’abord de consolider un "jumelage" initié l’an passé avec Al-Kasaba, le dernier cinéma ouvert en Cisjordanie. Le mois dernier, le directeur de l’Atalante et le porteur du projet au sein du Conseil d’administration ont fait le voyage en Palestine, pour "voir de près" explique Jean-Michel Jeault.Retrouver Georges Ibrahim, l’une des figures de la vie culturelle palestinienne et directeur de cet autre cinéma, qui avait scellé ce partenariat avec l’Art et Essai de Saint-Esprit en faisant le voyage à Bayonne, l’an passé, lors de la première édition du festival Rencontre sur les docks. Un partenariat qui repose depuis le premier jour sur l’idée d’un camion itinérant capable de véhiculer le septième art là où il est encore inconnu.Depuis, le projet s’est étoffé et devrait voir également un festival à Ramallah en novembre.Un projet qui sera expliqué en détail ce soir à l’Atalante, avant la projection du film Palestine Palestine, qui illustre justement la lutte quotidienne pour organiser des spectacles itinérants de marionnettes en Cisjordanie.Mais, auparavant, le cinéma bayonnais procédera à la pose d’une plaque à son entrée, en français et en arabe, qui attestera de ce partenariat. Un geste chargé d’émotion, pour Ramuntxo Garbisu et Jean-Michel Jeault, qui ont déjà officialisé ce partenariat le 19 avril en posant la même plaque dans le cinéma Al Kasaba. Désormais engagé, au pied du mur qui isole la Palestine, l’association cinéma et cultures de l’Atalante relance ce projet de camion-cinéma itinérant, soumis à financements, en visant de nouveaux partenaires.Et cette fois, en mesurant mieux "la véritable attente" des Palestiniens et cette urgence à aider "la vie qui s’accroche".

Soirée Al-Kasaba

Vendredi 26 mai.18h30.Pose de plaque.19h30 buffet palestinien et musical.20h45.Présentation+ film.