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Le JPB > Pays Basque 2006-05-26
Le PS d’Anglet prêt pour "combattre la droite locale, la plus réactionnaire"
·Mondorge au Conseil Général, Espilondo à l’assemblée nationale, Jarraud-Mordrelle au Sénat et les trois à la Mairie, les socialistes angloys prêts à renverser le pouvoir

Rendre la circonscription aux socialistes, s’approprier le canton sud d’Anglet après s’être imposés dans le canton nord, et s’emparer de la Mairie. Ce ne sont que des v¦ux pour l’instant, mais à écouter le trio de socialistes angloys, cela semble aller au-delà du v¦u pieux. Après être restés à un pas de remporter les élections municipales en 2001 par un écart de 100 petites voix, les socialistes angloys sont en ordre de bataille pour les prochaines échéances.

Guy Mondorge sera le candidat pour les cantonales à Anglet-Sud face à Beñat Gimenez (UDF). Jean Espilondo espère renouveler la bataille dans les législatives face à Jean Grenet (UMP). Et tous les deux auront l’appui moral mais surtout financier et logistique de la nouvelle sénatrice angloye Annie-Jarraud Mordrelle pour conquérir la Mairie.

Sénatrice qui entend bien être présente à Anglet ou elle passera 2/3 de son temps, contre un tiers à Paris. Elle compte y ouvrir une permanence, sans devoir se réunir dans "le bureau minable mis à disposition par le maire aux socialistes". Et l’équipe technique dont elle sera entourée travaillera autant pour elle que pour les aspirations socialistes à Anglet, le but étant de "gagner la Mairie d’Anglet" derrière Jean Espilondo, selon Annie Mordrelle. En plus de la logistique, des finances dont les opposants de la Mairie sont actuellement privés, et de l’image publique que la sénatrice compte porter, les troupes ne manqueront pas, puisque le PS d’Anglet a triplé en nombre d’adhérents ces derniers mois, pour arriver à 150 membres, aux côtés des sections de Bayonne et de Biarritz.

Un travail en équipe

"Au Parti socialiste à Anglet, c’est une stratégie d’unité qui prévaut face aux divisions de la majorité municipale locale, mais aussi aux bisbilles internes qui secouent parfois notre parti" a souligné Guy Mondorge, secrétaire de la section d’Anglet. "Nous avons également une forte volonté de refus du carriérisme ou de la personnalisation outrancière que donne trop souvent le monde politique" a-t-il dit pour souligner que c’est l’esprit de groupe et l’objectif de faire avancer les idées de gauche qui prévalent.

"Les photographies bi-hebdomadaires du Maire d’Anglet dans les journaux locaux, illustrant des sujets marginaux ou insignifiants, sont l’exemple parfait de ce culte de la personnalité ainsi que la preuve de cette bataille ouverte par Beñat Gimenez pour lui disputer la place de Maire".

"Il n’y a ici aucune ambition personnelle, aucun plan de carrière. Il a simplement un esprit de service et un souci d’efficacité maximum, car il y a urgence à renverser cette tendance qui s’insinue dans les esprits, celle d’élu de droit divin, celle d’un rapport inévitable entre action politique et milieu d’affaires, celle d’un Pays Basque qui ne peut que voter à droite" a-t-il insisté.



Non au département, non au référendum
Les priorités de la sénatrice Annie Mordrelle seront de trois : le logement, l’emploi et la démocratie participative. Néanmoins, la question du logement et de l’emploi va prévaloir, puisqu’elle se déclare sans détour contre la création d’un département Pays Basque et la tenue d’un référendum sur le sujet. "Je suis une élue républicaine et je pense qu’il y a des sujets bien plus importants qui demandent toute notre attention" a-t-elle remarqué avant de citer le défunt André Labarrère qui disait du département Pays Basque qu’il serait "un département croupion".

André Labarrère, pourtant, "amoureux du Pays Basque", où il venait souvent se restaurer, et pour qui il a réalisé "un projet unique, celui de l’Euskal Jai de Pau", a précisé Jean Espilondo. "Certains veulent faire croire qu’aimer le Pays Basque c’est uniquement vouloir un département ou être nationaliste" a-t-il déploré.

Guy Mondorge a pour sa part estimé sur la forme, qu’en l’état actuel et face à l’urgence sociale, lancer un débat sur le département Pays Basque était "un luxe". Sur le fond, en revanche, il a tout simplement calculé que dans un Conseil Général du Pays Basque "21 élus sur 25 seraient de droite, avec une politique de droite", et que le premier objectif des forces de gauche devrait être de "combattre cette droite la plus réactionnaire". "Réduire le département actuel de moitié, serait réduire son assiette fiscale d’autant, donc une diminution de moitié des choix d’investissement" a-t-il ajouté. L’élu angloy en a profité pour griffer la politique actuelle de Jean-Jacques Lasserre sur le réseau numérique, qu’il qualifie "d’un réseau parallèle parmi 50 autres réseaux, réalisé pour donner des subsides à des sociétés que l’on aime bien".

Les prochaines semaines seront lourdes de décisions au sein de la famille rose. Les candidats pour les législatives devraient être fixés la semaine du 18 juin, mais avant, le Conseil Fédéral devrait se prononcer sur la question du référendum sur le département Pays Basque qui fait débat. Par ailleurs, le Premier fédéral, le Béarnais Pierre Cherret devrait se rendre à nouveau à Saint-Sébastien afin de faire le point sur le processus de Paix en Pays Basque avec leurs cousins du PS d’Euskadi.


 
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