L'équipe de France termine les onzièmes Championnats du monde de Montréal avec le sentiment du devoir accompli et, après le relais 4 fois 100m 4 nages (5e) termine avec un bilan de 4 médailles en natation course, dont deux en or, plus un titre en synchronisé.
Chez les Messieurs, seul Hugues Duboscq (100 brasse) est parvenu à accrocher le bronze autour de son cou. Il ne reste encore au Normand qu'à passer sous la minute pour titiller vraiment les leaders de la catégorie.
La championne olympique et triple médaillée d'Athènes, Laure Manaudou, a eu toutes les peines du monde à confirmer. Mais c'est une grande dame. Si elle est passée tout près de la catastrophe en séries du 400 NL (8e), son talent a fait la différence. Elle est parvenue à s'imposer tout en puissance. Médaillée de bronze à Athènes, Solenne Figuès avait annoncé sa volonté de devenir championne du monde du 200 libre. Elle a eu le mérite de réussir. A 26 ans, c'était certainement l'année ou jamais pour la Toulousaine.
Médaillée d'argent en Grèce sur 50 nage libre, Malia Metella a, elle, surpris par sa capacité à décrocher l'argent sur le 100m nage libre derrière l'intouchable australienne Jodie Henry après un échec sur 100 papillon.
Comme prévu, le capitaine de l'équipe d'Australie Grant Hackett (800 libre) est entré dans le livre des records. Avec ses titres sur 800m et 1500m nage libre, il totalise 17 podiums et est devenu le nageur le plus titré individuellement des Mondiaux (7).