Les associations et autres peñas n’ont décidément pas de chance. Voilà que l’écrasante majorité des cafetiers rejoint leur cause d’ouverture nocturne pendant les Fêtes, en ne servant bien sûr que des boissons correspondant aux critères de licence 2 (champagne, bière et cidre), au moment où l’arrêté préfectoral l’interdit...Il faudrait maintenant que l’écrasante majorité des assos soient plus royalistes que le roi et ses vassaux et qu’elles ferment leurs portes avant celles des cafés afin de constater si elles étaient les affreux "abcès de fixation" que le président des cafetiers a stigmatisés avant de se montrer plus compréhensif à leur égard maintenant. Mais trop tard ! Deuxième possibilité: les abcès n’étaient pas si purulents qu’on l’a dit et alors le plus viendra d’ailleurs.
Par exemple de la consommation débridée d’alcools plus forts et moins chers, qui fait la joie des grandes surfaces et autres magasins de centre-ville dès la mi-journée, sous le regard bienveillant de la maréchaussée.
Si c’est le cas, ce dont nous sommes quelques milliers à être persuadés, on regrettera lourdement la mise en accusation d’un réseau associatif auquel le redressement spectaculaire des fêtes de Bayonne doit beaucoup depuis vingt ans.
Les abcès ne seraient-ils pas plutôt autant de points d’oxygénation d’une fête qui n’a rien à gagner à ce couvre-feu idiot?
Réponse très vite, les nuits de fêtes, à partir de trois heures quand tous les chats seront gris et les poulets à l’oeuvre où ils ne seraient pas les plus utiles...