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Le JPB > Sujet à la une 2008-06-27
"Le temps d’aimer la danse" présenté de A à Z
·La 18e édition du festival de danse aura lieu du 12 au 21 septembre et fêtera les 10 ans de Ballet Biarritz

Comme chaque année depuis 1990, le mois de septembre sera placé sous le signe de la danse à Biarritz. Du vendredi 12 au 21, le festival international "Le temps d’aimer" inondera les salles comme les rues biarrotes de spectacles tantôt gracieux ou aériens, tantôt classiques ou contemporains, de la sensualité brésilienne au hip-hop énergique. "On nous a longtemps reproché cet éclectisme, beaucoup nous reprochaient de manquer d’identité. Mais aujourd’hui, cette diversité est notre force : nous cherchons constamment à surprendre", s’enorgueillit le directeur des programmes Filgi Claverie. Comme malgré tout il faut bien commencer quelque part, autant partir de la lettre A.

A comme anniversaire

Double événement cette année : le festival fête sa majorité avec sa 18e édition, "un âge respectable" selon les mots de Jakes Abeberry, président de Biarritz Culture et membre de la majorité municipale. L’édition 2008 est aussi l’occasion de célébrer les 10 ans de création du chorégraphe Thierry Malandain à la tête de Ballet Biarritz. Le spectacle qu’il présentera pour l’occasion le premier soir du festival reviendra sur cette décennie de chorégraphies, d’entraînements quotidiens.En somme, un aperçu de l’envers du décor, une célébration "sans pompes, typique de Malandain" selon Filgi Claverie. "Ballet Biarritz est la meilleure chose qui pouvait arriver pour la danse à Biarritz".

B comme budget

Le festival représente un coût de 500 000 euros, ce qui inclut notamment le logement des troupes et leurs repas. La ville, le Ministère de la Culture, le Conseil régional et le Conseil général se partagent le subventionnement.

D comme danseurs

Ils seront pas moins de 300 à débarquer sur Biarritz à l’occasion du festival, répartis en 23 compagnies. Le Ballet de l’Opéra de Macédoine rassemble à lui seul 36 danseurs pour une flamboyante représentation de Scheherazade le soir du samedi 20 à la Gare du Midi. Filgi Claverie promet "des décors à n’en plus pouvoir".

I comme international

Les Etats Français, Espagnol, Portugais, Brésilien, Sénégalais, Israélien, Macédonien, Ukrainien, ainsi que le Pays Basque et la Catalogne, seront représentés. Le Modern Ballet de Kiev, qui mettra en scène le jeudi 18 septembre un asile de fous façon boléro de Ravel, effectuera sa première représentation dans l’Hexagone.

L comme location

Les places sont à retirer sur les points de vente habituels, sur www.biarritz.fr, ou à l’Office du Tourisme de Biarritz du 1er juillet au 31 août. Des billets seront également en vente la semaine précédant le festival sur des points spécifiques (accueil du festival et billetterie, Gare du Midi...).

O comme off

A côté du Festival en lui-même viendront se greffer d’autres animations. Du 12 au 21 septembre, de 10h à 18h à la salle d’exposition de la médiathèque, une installation interactive sonore plongera le spectateur dans le noir, sans autre point de repère que son environnement sonore. Du mardi 16 au vendredi 19, l’auditorium de la médiathèque diffusera par ailleurs des documentaires sur la danse. Côté cinéma enfin, le Royal proposera deux avant-premières le jeudi 11 septembre : Don Juan vues d’ailleurs à 20h30 (le documentaire de Thierry Malandain), et le documentaire argentin Si sos Brujo une histoire de tango à 21h30.

P comme plein air

Il faudra lever la tête pour apercevoir la compagnie Retouramont en pleine action, entre la mairie et le casino le samedi 20. L’architecture de la ville sera le support de leurs mouvements. Plusieurs autres troupes déambuleront dans certains lieux emblématiques de Biarritz, comme le Fanfare ballet ou le Gigabarre. D’autres organiseront des séances de répétition ouvertes au jardin public. Ces représentations en plein air sont toutes gratuites.

R comme recettes

Biarritz n’a pas étudié les retombées économiques du festival. "Mais elles sont incontestables" garantit Jakes Abeberry, "et même visibles. Les restaurants à proximité des spectacles sont toujours pleins avant les représentations". A eux seuls, la venue des artistes en ville représente plus de 700 nuitées et 2000 repas, autant dire que les patrons d’établissement se frottent les mains. Le patron du Santa Maria confirme : "les chèques viennent de loin, les gens se déplacent pour assister au festival". L’an passé, 10000 entrées payantes ont été enregistrées.

T comme tarif

Le prix des places oscille entre 10 et 35 euros, pour les plus gros spectacles à tarif plein (Ballet Biarritz, Ballet de Kiev, Aida Gomez...). Certaines représentations comme les Pequeños Paraisos d’Aracaladanza ou la chorégraphie humoristico-féministe basque Organik, sont à tarif unique, 10 euros. Il existe des tarifs réduits, découverte jusqu’à 18 ans, ou des cartes de fidélité.



P comme programme
Vendredi 12 septembre : 11h, Halles de Biarritz : le Fanfare Ballet (ainsi qu’à 20h, parvis Gare du Midi). 21h, Gare du Midi : Ballet Biarritz.

Samedi 13 septembre : 11h, Place Clemenceau : le Fanfare Ballet (ainsi qu’à 20h au Parvis du Casino Municipal). 18h, Colisée : Compagnie Sylvain Groud (jeune public). 21h, Théâtre du Casino municipal : Inbal Pinto Dance Company (Israël).

Dimanche 14 septembre : 11h, esplanade de la grande plage : Gigabarre. 12h, esplanade du Casino municipal : Lauréats de l’UPPA. 18h, Colisée : Aracaladanza (Espagne) (jeune public). 19h, Théâtre du Casino municipal : Paulo Ribeiro (Portugal). 21h, Gare du Midi : Bale da Cidade de São Paulo (Brésil)

Lundi 15 septembre : 12h, Jardin public : répétition publique : Organik (Pays Basque). 19h, Colisée : Organik (Pays Basque). 21h, théâtre du Casino municipal : Emanuel Gat Dance (France/Israël).

Mardi 16 septembre : 12h, Jardin public : répétition publique de Jant Bi (Sénégal). 19h, Théâtre du Casino municipal : compagnie de danse Hallet Eghayan. 21h, Gare du Midi : Jant Bi/Germaine Acogny (Sénégal).

Mercredi 17 septembre : 12h, jardin public : répétition publique : compagnie l’Adret. 19h, Colisée : compagnie de l’Adret. 21h, théâtre du Casino municipal : Josef Nadj & Dominique Mercy.

Jeudi 18 septembre : 12h, Jardin public : répétition publique Le Cri du Pied. 19h, Colisée : compagnie Le Cri du Pied. 21h, Gare du Midi : Kiev Modern Ballet (Ukraine)

Vendredi 19 septembre : 12h, Jardin public : répétition publique Lanonima Imperial (Espagne). 19h, Colisée : les Associés Crew/Babacar Cissé. 21h, théâtre du Casino municipal : Lanonima Imperial (Catalogne).

Samedi 20 septembre : 12h, dans les airs entre la mairie et le casino : compagnie Retouramont. 14h/17h, Atabal : battle de hip-hop. 18h, Atabal : Black Blanc Beur. 20h, théâtre du casino municipal : compagnie Urbana de Dança (Brésil). 21h, Gare du Midi : Ballet de l’Opéra de Macédoine (Macédoine).

Dimanche 21 septembre : 11h, Esplanade de la grande plage : Gigabarre hip-hop. 12h, esplanade du casino : Scènes Lycéennes. 19h, théâtre du casino municipal : Aukeran (Pays Basque). 21h, Gare du Midi : Aida Gomez (Espagne)


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