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Le JPB > Herriz herri 2008-04-15
Allande Erreçaret, Euskal Herriko Laborantza Ganbara
" La Bidouze est la plus polluée "

Entretien avec Allande Erreçaret, salarié à Euskal Herriko Laborantza Ganbara. Il travaille sur la problématique de l’eau, de l’agriculture et des changements climatiques en Pays Basque.

Malgré vos propositions de collaboration, Euskal Herriko Laborantza Ganbara n'a pas été associée à la démarche de création d’une structure intercommunale du bassin de la Bidouze ?

En effet, nous avons écrit au conseiller général Barthélemy Aguerre qui était alors le porteur du projet en mars 2007 en proposant nos services et compétences, mais à ce jour nous n’avons pas reçu de réponse. L’enjeu majeur de cet outil de gestion sera de trouver une solution au manque d’eau estival de la Bidouze. Pour cela, il existe deux solutions : la création d’une retenue d’eau ou la mise en place d’alternatives à l’irrigation.

Quelles solutions proposez-vous au problème de la contamination et du manque d’eau de la Bidouze?

Il faut savoir que la Bidouze est la rivière la plus polluée du Pays Basque et que cette pollution est essentiellement d’origine agricole. La première chose à faire est de limiter l’irrigation. Ensuite, pour éviter l’utilisation de pesticides et d’engrais, il existe des solutions alternatives comme le désherbage mécanique et la rotation des cultures. Il est nécessaire de sortir de la monoculture du maïs. Il existe tout un panel de cultures très bien adaptées à notre région comme le tournesol, le chanvre, etc. et ces solutions sont tout à fait viables économiquement.

Que pensez-vous de la nouvelle solution apportée à l’alimentation en eau potable ?

Il était urgent d’agir. Cela fait 20 ans qu’il y a des problèmes de contamination (pesticides et produits phytosanitaires). Mais le problème, c’est que le Syndicat part du principe qu’il ne peut pas cohabiter avec les agriculteurs. Je pense que ça aurait été possible sur la Joyeuse. Ceci dit, la solution qui a été trouvée est une bonne solution, car c’est de l’eau naturellement potable. Mais c’est une solution qui coûte très cher aux collectivités locales ainsi qu’aux habitants.


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