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Une eau potable de bien meilleure qualité pour les habitants des cantons de St-Palais et Bidache
·L’eau potable sera désormais puisée par un nouveau SIAEP dans une nappe phréatique à Auterrive
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C’était un des points importants abordés lors du colloque de vendredi dernier, organisé à Saint-Palais par le CPIE Pays Basque et le Conseil général, dans le cadre du programme d’animations autour de l’eau et du développement durable, à l’occasion de l’Exposition internationale de Saragosse. En effet, les deux SIAEP (Syndicats Intercommunaux d’Alimentation en Eau Potable) de Saint-Palais et Bidache ont créé le SIAEP d’Auterrive pour répondre aux besoins en eau potable des habitants des deux cantons, soit 13 000 habitants.
En ce qui concerne les Amikuztar, jusqu’à présent, l’eau était puisée dans la rivière la Joyeuse mais cette eau, pour être rendue potable nécessitait beaucoup de traitements en raison de problèmes de turbidité, de bactériologie et de pesticides. Il était difficile également de mettre en place un périmètre de sécurité pour protéger la ressource en eau car les délégués du Syndicat se heurtaient aux agriculteurs.
Nouveau puisage
L’eau sera donc prise à dix mètres de profondeur dans une nappe alluviale du gave d’Oloron, à Auterrive. Cette eau est naturellement potable et ne nécessite pas de traitement. Seule une injection de chlore sera effectuée pour prévenir tout risque de contamination dans les canalisations. Pour cette nouvelle ressource, un périmètre de protection a été délimité dans lequel il y aura des restrictions pour les agriculteurs concernés. Par ailleurs, un dispositif d’alerte a été installé en amont, afin de prévenir une éventuelle pollution. Cette eau sera distribuée à partir du mois de mai.
L’autre point abordé lors du colloque est l’absence de gestion concertée du bassin-versant de la Bidouze. Il existe des structures mais elles ne recouvrent pas l’intégralité du bassin-versant. Une démarche a donc été engagée en 2007 afin de créer une structure intercommunale du bassin de la Bidouze pour trouver des solutions aux problèmes de qualité et de quantité d’eau. En effet, on note depuis 2003 une chute des débits annuels et des étiages (moment où le cours d’eau atteint son niveau le plus bas) estivaux plus marqués. En ce qui concerne la qualité, la contamination bactériologique dépasse souvent les normes et le taux de nitrates est en hausse également depuis 2003. L’intervenante Claire Vincens rappelle que ce bassin-versant très étendu qui regroupe 61 communes est caractérisé par une forte présence agricole. Mais Euskal Herriko Laborantza Ganbara regrette de n’avoir pas été associée à cette démarche malgré sa proposition de collaboration.
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