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Le JPB > Pays Basque 2008-04-15
Le procureur de Paris a demandé de durcir les conditions de liberté de Filipe Bidart
·Le juge d’application des peines du tribunal de Paris, Bernard Lugan, rendra la sentence publique le 14 mai

La comparution a duré une demi-heure. Filipe Bidart et son avocat, Filipe Aramendi, se trouvaient à Béziers, les juges à Paris. La séance qui s’est déroulée, hier, par vidéoconférence a donné lieu à la présentation des réquisitions du procureur. Celui-ci a demandé qu’on renforce les restrictions de liberté de l’ancien prisonnier baigorriar.

Il demande à ce que F. Bidart ne rencontre pas de séparatiste, qu’il ne s’approche pas des prisons et qu’il n’apparaisse ni dans des publications ni dans les médias. Ces réductions de liberté s’ajoutent aux conditions prononcées lors de sa libération, en février 2007. On lui avait alors interdit de se rendre dans certains départements, et il devait travailler à Béziers et verser une partie de son salaire aux victimes.

La décision relève d’une demande du procureur de Paris à la suite de la manifestation organisée le 22 décembre 2007, par l’association Askatasuna, devant la prison d’Agen, en soutien du militant de Banca Mizel Barnetche et de la militante de Saint-Pée-sur-Nivelle, Saroia Galarraga, incarcérés sur place. L’ancien prisonnier baigorriar s’y était rendu. Suite à quoi, il avait été convoqué au Tribunal d’application des peines de Paris. Filipe Aramendi avait alors dénoncé que son client était passé d’être un DPS, un Détenu Particulièrement Surveillé, à être un LPS, un Libéré Particulièrement Surveillé.

Aujourd’hui, l’avocat dénonce "le non-respect de ses libertés d’expression, de circulation et de réunion pacifique." Selon lui, "la manifestation d’Agen n’est qu’une excuse pour limiter les libertés de Bidart ; il aurait pu y en avoir une autre".

Intertitre-Signature Filipe Bidart, qui a obtenu sa liberté conditionnelle en février 2007, habite depuis sa sortie de prison à Béziers, où il a monté son projet professionnel : un emploi d’animateur social en CDI au centre d’accueil pour demandeurs d’asile que la Cimade possède dans cette ville de l’Hérault.

Plusieurs départements lui sont interdits, dont les Pyrénées-Atlantiques, et pour quitter Béziers, il faut qu’il demande la permission au juge d’application des peines. Ces mesures devaient être révisées sept ans après leur mise en vigueur.

L’éventuel durcissement des conditions devrait être confirmé le 14 mai, et dans le cas où une décision dans ce sens tomberait, les avocats de Bidart pourraient faire appel.


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