Nafarroaren Eguna est la journée qui cache la quinzaine. La quinzaine culturelle de la vallée de Baigorri organisée par l’association Basaizea. Du 12 au 27 avril, un programme destiné à un public de tous les âges précède cette journée qui a construit sa réputation au fil des années.

Trente années. La fête qui réunit les Navarrais le dernier dimanche d’avril fête ses trente printemps. L’occasion pour Basaizea de jeter un coup d’¦il sur les années passées et d’en faire le bilan. L’évolution du basque est un point qui lui tient particulièrement à c¦ur.

L’association culturelle considère que les bascophones ont le droit de vivre dans leur langue et dans ce sens elle constate des progrès. Surtout au niveau de la prise de conscience, "malgré le recul de son utilisation". Ainsi, d’après Basaizea, le souci de la langue a dépassé le monde abertzale ces trente dernières années, "mais le combat n’est pas encore gagné".

Mise en valeur de la culture

Basaizea se soucie de même de la politique. Ces dernières années elle constate "des avancées", pointant du doigt la création du nouveau mouvement unificateur des jeunes. Et les "bons résultats des élections" ne la laissent pas indifférente. Ceci dit, elle regrette l’absence d’un organisme politique. De plus, elle constate que la répression dirigée par les Etats français et espagnol s’accroît. Et la quinzaine culturelle ne manquera pas de rappeler l’actualité qui l’entoure.

Le programme débutera dimanche avec une création de danse, regroupant le groupe Baleak et Patxi Laborda, musicien et professeur de danse de Bilbo. Mihimena donnera le rythme à un programme mêlant les questions locales et des thèmes touchant l’ensemble des provincesŠ navarraises.