Actions de la sécurité routièrepour les collégiens d’Amikuze
C’est dans le cadre du Salon de Printemps de Saint-Palais que les élèves de cinquième et de troisième du collège Manex-Erdozaincy de Larceveau ont participé aux ateliers de sensibilisation aux dangers de la route.
Les intervenants de la préfecture de Pau se sont déplacés avec leur matériel pédagogique pour animer cette sensibilisation aux côtés des bénévoles de Saint-Palais. "L’objectif est de faire le point sur leurs connaissances, tester leurs réactions en cas de danger, voir s’ils respectent le code de la route, etc." explique un des intervenants.
"Ce projet est important pour nous. Il faut savoir que c’est sur la Côte basque qu’on a enregistré le plus grand nombre d’accidents de deux-roues en 2007 dans tout l’Etat français", déclare Manu, enseignant.
Cette action fait partie d’un projet pédagogique auquel participe l’ensemble des professeurs. "En cours de biologie, on a travaillé sur les effets de l’alcool, en mathématiques, sur des statistiques et des graphiques sur les accidents, en éducation civique sur la signalisation routière ou sur ce qu’il faut faire quand on est témoin d’un accident", nous explique une élève de cinquième.
Des simulateurs variés
Chaque niveau de classe est réparti en trois groupes qui participent chacun à leur tour aux différents ateliers. Le premier atelier consiste à chausser des lunettes spéciales, qui ont pour effet de déformer les sensations afin de simuler au niveau du cerveau ce qu’un piéton ressent avec 0,8 milligramme d’alcool dans le sang. L’élève, muni de ces lunettes, doit ensuite effectuer un parcours qui se compose d’un slalom autour de plots, puis doit monter sur le trottoir et enfin, s’asseoir sur un banc.
"On se sent tout bizarre, on croit poser son pied à un endroit, mais en réalité, c’est décalé", déclare une élève. Si les sensations paraissent exagérées, en réalité, c’est parce que lorsqu’on boit de l’alcool, notre cerveau s’adapte au fur et à mesure, explique l’intervenante, mais pour autant les dangers ne sont pas diminués.
Le simulateur deux-roues est réservé aux élèves de troisième car les élèves de cinquième n’ont pas l’âge requis pour conduire un deux-roues. Face à un écran, les élèves s’assoient sur un scooter sans les roues et doivent suivre les instructions qui leur sont données à l’écran et réagir en fonction. "L’écran représente une ville dans laquelle nous circulons et nous devons faire attention, freiner, contrôler notre vitesse, etc." raconte Aintzane, élève de troisième.
Enfin, une exposition est proposée à la médiathèque, avec toutes les affiches réalisées par les écoles du canton sur le thème de la sécurité routière.
|