Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques est un navire difficile à piloter. L’élection du président appartenant au parti minoritaire UMP n’avait pas satisfait tout le monde, la création d’une fonction pensée sur mesure pour Jean-Jacques Lasserre n’arrange pas les choses. La demande de modification du règlement intérieur pour permettre à l’UMP de former un groupe encore moins.

"En ce moment c’est le flou au Conseil général", explique-t-on au Parti Socialiste, sans vouloir trop s’avancer sur sa position lors de la prochaine assemblée plénière. Ils devront s’exprimer sur la modification du règlement intérieur, pour que l’UMP puisse former un groupe.

Sans cela, les six conseillers ne lui suffiraient pas pour accéder aux avantages concédés aux groupes politiques. Ces derniers ont un budget pour les frais de fonctionnement. Jusqu’à maintenant, ce parti de droite se joignait à l’UDF-MoDem pour former le groupe de droite.

Un "inter-groupe" composé par ce parti et Alain Iriart serait une autre possibilité envisagée, mais l’intéressé ne se prononce pas à ce sujet. "Pour l’instant, j’observe les uns et les autres, et dès lors qu’ils se décideront je prendrai une position", explique l’abertzale Alain Iriart. D’après le discours de non-aligné qu’il a tenu jusqu’à maintenant, trois options s’offrent à lui : se rapprocher de l’UMP dans les termes annoncés ci-dessus, intégrer le groupe formé, au moins, par l’UDF-MoDem, qui s’expliquerait par ses affinités maintenues avec Jean-Jacques Lasserre, ou faire cavalier seul. Son rapprochement au groupe de gauche est difficilement envisageable en ce début de mandat, puisqu’il doit son ascension à l’ancien président du Conseil.

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