Euskal Haziak, donnait hier à Bayonne une conférence de presse pour présenter les actions de la fédération de l’Enseignement catholique bilingue.

Au programme des nouveautés cette année, le lancement de www.euskalhaziak.com, leur site web et la sortie d’un CD de chansons. Destinée à mieux faire connaître l’association, la conférence de mercredi précède Haurren Besta, leur fête annuelle, organisée le 30 mars à Cambo pour la troisième année consécutive.

Haurren Besta, la fête d’Euskal Haziak qui a lieu depuis quinze ans, se déroulera dimanche de 11 à 18 heures au mur à gauche et à la salle polyvalente de la ville. Cette journée festive et conviviale rassemble autour des enfants et des jeunes des écoles, collèges et lycées, parents, enseignants et amis. Les enfants pourront participer à des ateliers mis en place par les associations Uda Leku et Mendi Gaia : jeux de force basque, structures gonflables et activités manuelles. Au programme de la journée, la messe en l’église de Cambo sera suivie d’un pique-nique et de jeux pour les enfants. Le moment fort de la journée aura lieu à 15 heures, quand sera présenté le CD Munduak Mundu. 300 enfants, du réseau d’écoles et collèges de Saint-Jean-de-Luz y interprètent 17 chansons orchestrées par Philippe Albor. Suivront un kantaldi avec Maialen Errotabehere et un bal populaire avec le groupe Patxi ta Maialen.

La Fédération a pour but de promouvoir et développer la langue basque au sein des écoles de l’Enseignement catholique. "L’association se structure davantage. De plus en plus d’enfants sont scolarisés en écoles bilingues", explique Paxkal Bourgoin, coprésident d’Euskal Haziak, professeur de basque, et directeur de l’école Saint-Joseph d’Itxassou. "Euskal Haziak est née il y a 20 ans, presque en même temps qu’Ikas Bi. Des expériences avaient été menées dans l’enseignement catholique dès 1967, avant même les premières créations d’ikastola."

Aujourd’hui, même si une école catholique sur deux est bilingue en Iparralde, il reste à obtenir une parité horaire en collège et une multiplication des sites. Avec 7 collèges et 3 lycées bilingues, l’enseignement catholique peut encore se développer.