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Le JPB > Culture 2008-02-16
Une question de Shoah
·"Au-delà des images, l’Art et la Shoah", musique et films questionnent l’histoire

"L’art et la Shoah au-delà des images".C’est ainsi que l’artiste sonore, et professeur de musique au conservatoire de Tarnos, Stéphane Garin, remet sur le métier "toujours la même thématique", celle, dit-il en toute simplicité, "qui [le] fait lever le matin". Mais pas de corps décharnés qu’on enterre à la pelleteuse, plutôt le silence épais qui entoure les camps de la mort aujourd’hui.Une réflexion actuelle sur une mémoire plombée, dépassionnée.Une réflexion artistique sur la Shoah, qui tente de regarder au-delà, pour, espère Stéphane Garin, "parler de la catastrophe humaine que ça a été". "Comment voir cela au présent ?" questionne le musicien qui avait présenté l’an passé une exposition singulière sur le sujet, avec le photographe Sylvestre Gobart, dans l’idée de "rompre avec l’iconographie systématique qui conditionne notre mémoire collective".

Pour ce faire, Stéphane Garin compte également sur trois films, Voyages d’Emmanuel Finkel, le fameux Shoah de Claude Lanzmann, et le très rare Belzec de Guillaume Moscovitz, qui viendra le présenter à Tarnos le 22 février. Dans cette attente, le programme débutera aujourd’hui vers 19h et en musique, avec notamment la Louange à l’éternité de Jésus, extrait du quatuor pour la fin du temps écrit en 1941 par Olivier Messiaen dans un camp de prisonniers en Allemagne. La soirée se terminera avec la projection du film Voyages, César 2000 du meilleur premier film, qui suit la quête de trois femmes.

Le film Shoah sera présenté dimanche à 16h30 dans sa version courte composée de six extraits de 30 minutes.Un documentaire qui sera présenté également mardi aux scolaires et que Stéphane Garin a préféré, une nouvelle fois, aux images d’archives trop marquées et "décontextualisées".Une façon pour lui de "passer par la case émotion avec moins de violence" et de ne pas s’arrêter à la simple horreur de "vieux trucs".Plutôt de porter la réflexion sur les mécanismes humains, "les relations entre nazis et prisonniers" et surtout, "réfléchir à ces prémices qu’on ressent tous les jours" sans focaliser sur les chambres à gaz "qui n’en sont que l’aboutissement". Elargir l’écran de notre réflexion, dans la musique, la poésie, l’image fixe des camps aujourd’hui, pour mieux questionner l’histoire et comprendre "comment on en est arrivé là".


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