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Le JPB > Culture 2007-10-18
L’amour contrarié de Marcelo et Cristina
·Otra vez Marcelo est joué ce soir au théâtre de Bayonne par le Teatro de los Andes

Ce soir dans le cadre des Translatines les Boliviens du Teatro de los Andes, sous la direction de son créateur César Brie, proposent leur dernier spectacle au Théâtre de Bayonne (21h), Otra vez Marcelo, une oeuvre inspirée de la vie de l’intellectuel et homme politique Bolivien Marcelo Quiroga Santa Cruz.

Exilé de l’Argentine en 1976 par la dictature des généraux, César Brie a vécu et fait du théâtre en Italie, au Danemark, puis en Pologne avant d’élire domicile en Bolivie. Il y ramène un désir profond d’installer et d’enseigner la pratique théâtrale professionnelle. En 1991, il fonde le Teatro de Los Andes, une communauté théâtrale qui s’installe dans une ferme abandonnée située près de Sucre, reconvertie en lieu de travail, d’enseignement et de création. Le groupe amène le théâtre là où se trouvent les gens : universités, quartiers, places publiques, villages, lieux de travail, communautés. Privilégiant la rencontre et le dialogue, Brie tire bénéfice de tous les métissages, de formes, de cultures, de races, que l’on retrouve toujours dans ses spectacles. Depuis ses débuts, El Teatro de Los Andes a créé des spectacles, tous en prise directe sur le climat sociopolitique du pays, qui ont circulé en Bolivie, en Amérique latine et au-delà, comme La Illiada, une méditation sur la guerre et l’utilisation de la force, ou encore En sol amarillo, une étude sur la catastrophe naturelle et la corruption.

Otra vez Marcelo qui sera joué ce soir au Théâtre de Bayonne ne déroge pas à la règle du thème. Ce spectacle raconte l’histoire d’amour entre Marcelo Quiroga et Cristina, sa future épouse, la façon dont ils vécurent cet amour à travers l’exil, la persécution, les faits politiques et les révoltes sociales qui marquèrent cette époque des 70’s. César Brie raconte qu’"en Bolivie, on parle de Marcelo, mais on ne connaît pas ses écrits, on n’étudie pas sa pensée. L’arracher de l’oubli est pour nous, l’accomplissement de ce que disait le poète Roberto Juarroz : Penser à un homme équivaut à le sauver". Marcelo est tout simplement une ¦uvre sur le courage civique et la disparition.


 
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