Le PCF sera en liste dans dix communes du Pays Basque
Le PCF 64 attend toujours, comme promis, "une déclaration publique claire" de la part du PS 64 sur les événements boucalais. Sur place les sections locales de l’un et de l’autre sont restées sur les mêmes positions [jpb du mardi 16 octobre]. Il y aura bien deux listes se réclamant de la gauche au premier tour des élections municipales le 9 mars prochain. L’une emmenée par la maire communiste sortante Marie-José Espiaube, l’autre par son adjoint le conseiller général socialiste Christophe Martin. Le PCF attend de voir si ce dernier aura l’investiture de son parti ou non.Un cas de figure qui jure avec l’accord vers lequel cheminaient les deux directions basco-béarnaises sur la base de listes d’union dès le premier tour. Daniel Romestant a rappelé lundi comment va procéder le PCF lors du prochain scrutin, "premier rendez-vous électoral, après l’élection de Sarkozy, dont le résultat sera soit un encouragement à frapper plus fort sur la majorité des Français, soit à mettre la pédale douce". L’objectif affiché du PCF est de "rassembler les forces de gauche" à deux conditions. S’il s’agit "de listes ouvertes à droite" ou de constituer "uniquement un front du refus sans se donner les moyens d’une gestion municipale", ce sera sans lui. Traduction: sans la LCR et sans le MoDem. Avec le PS 64, jusque-là, seules deux communes faisaient exception au projet d’union, Jurançon et Mauléon, "pour des raisons historiques" avance D.Romestant. Mais la fusion des deux listes, en fonction du résultat, est actée. Et sera appliquée a promis Pierre Chéret du PS 64, à la différence de 2001 où le maire rose de la capitale souletine Denis Barbe-Labarthe n’avait finalement pas voulu prendre le rouge Louis Labadot comme adjoint.
24 élus actuellement
Quelle que soit la décision finale des socialistes, le PCF a prévenu qu’il serait présent dans les communes où il a des élus 24 au total et dans les communes dans lesquelles il s’était présenté en union avec le PS. Dans le premier cas, il s’agit d’Ustaritz, Anglet, Biarritz, Boucau, Ciboure, Urrugne, Hendaye, Saint-Jean-de-Luz et Mauléon. Dans le second, de Bayonne. Et de prévenir que le PCF ne sera pas un simple "supplétif" du PS, sans aller jusqu’à promettre des mesures de rétorsion si le PS ne joue pas le jeu de l’union au Boucau. La jeune cité des forges sera-t-elle le tombeau d’une dynamique d’union à gauche? Pour M. Lavigne, secrétaire de la section boucalaise du PCF, Christophe Martin y "a enclenché la machine à perdre".
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