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Le JPB > Culture 2007-10-02
Un Zinemaldia simple et touchant
·Le jury du 55e Zinemaldia a récompensé A thousand years of good prayers de Wayne Wang en lui décernant la Concha d’Or

Le jury du 55e Zinemaldia a récompensé samedi le cinéma simple et touchant du réalisateur hongkongais Wayne Wang en lui décernant la Concha d’Or pour A thousand years of good prayers. Ce film souvent drôle, qui raconte les retrouvailles d’un veuf chinois avec sa fille installée aux Etats-Unis, était l’un des favoris de la critique et du public. Après plusieurs films engagés et assez durs, sa projection à mi-parcours du festival a apporté une touche de fraîcheur très bienvenue (lire aussi le Journal du 28 septembre).

Il relate l’histoire d’un veuf pékinois qui rejoint sa fille lorsqu’il apprend que celle-ci vient de divorcer, et décide de rester chez elle jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Après des films grand public à gros budget, comme Coup de foudre à Manhattan avec Jennifer Lopez et Vacances sur ordonnance avec Queen Latifah et Gérard Depardieu, Wayne Wang revient au cinéma indépendant avec ce duo père-fille maladroit et touchant. Le cinéaste a vivement remercié le jury et le public de Saint-Sébastien lors de la cérémonie de remise des prix samedi soir. L’annonce du prix par le président du jury, l’écrivain américain Paul Auster, avait auparavant été vivement applaudie par les journalistes.

"Il s’agit d’un petit film" et cette récompense "montre que tous les films n’ont pas besoin de Brad Pitt ou Angelina Jolie", a-t-il déclaré. Avec cette récompense, Paul Auster, signe sa réconciliation avec son vieil ami et complice, Wayne Wang, avec lequel il était brouillé depuis plusieurs années. Ensemble, Paul Auster et Wayne Wang ont réalisé Blue in the face en. L’écrivain a aussi été le scénariste de Smoke, Ours d’argent au festival de Berlin en 1995 et l’un des premiers grands succès du cinéaste hongkongais, installé de longue date aux Etats-Unis. Quelques années après, les deux hommes ont cessé de se parler après un désaccord sur une nouvelle collaboration. "Paul et moi avions commencé une nouvelle collaboration mais nous avons eu des différends", a déclaré Wayne Wang cette semaine lors d’une conférence de presse à Donostia.

Meilleure Interprétation

A thousand years of good prayers, a également été récompensé avec la Concha d’Argent pour la meilleure interprétation masculine, attribuée à l’acteur chinois Henry O, 79 ans, très drôle dans son rôle de père pékinois désorienté à son arrivée aux Etats-Unis. Après un palmarès relativement décevant l’an passé, aucune mauvaise surprise cette année : les acteurs et cinéastes récompensés avaient majoritairement séduit les festivaliers.

Encouragements

La Concha d’Argent pour la meilleure interprétation féminine a été attribuée à l’actrice espagnole Blanca Portillo pour son rôle dans Siete mesas de billar francés de Gracia Querejeta, film plutôt décevant par ailleurs.Le jury a voulu encourager la réalisatrice iranienne de 18 ans Hana Makhmalbaf, s¦ur cadette de la réalisatrice Samira Makhmalbaf et fille du professeur de cinéma et réalisateur Mohsen Makhmalbaf, en lui remettant le Prix spécial du jury pour Buddha collapsed out of shame, l’une des bonnes surprises de la sélection officielle. "Merci beaucoup !" a déclaré la jeune réalisatrice, visiblement ravie de son prix, "grâce au cinéma et à la poésie, le monde n’est pas que violence"a-t-elle ajouté.

La Concha d’argent pour le meilleur réalisateur a été attribuée au docu-fiction choc sur la guerre en Irak du Britannique Nick Broomfield pour Battle for Haditha. Siete mesas de billar francés et Honeydripper de l’Américain John Sayles, ont été récompensés conjointement par le Prix du meilleur scénario. Une édition réjouissante avec une sélection officielle de bonne tenue, et quelques stars américaines pour contenter une partie du public et de la presse, visiblement avides de glamour.



Demi Moore en voleuse de diamants
La star américaine Demi Moore a clos samedi le festival en présentant hors compétition Flawless du Britannique Michael Radford. Cette édition a aussi été marquée par la venue de plusieurs stars américaines, les acteurs Viggo Mortensen, Richard Gere, Samuel L. Jackson, la rock star Lou Reed. Demi Moore, arrivée vendredi à Saint-Sébastien, a présenté le dernier film du Britannique Michael Radford, avec les acteurs Michael Caine et Lambert Wilson. Elle y incarne Laura Quinn, une Américaine installée à Londres dans les années 1960, qui travaille dans la principale société distributrice de diamants du monde. Seule femme dans un monde d’hommes, Laura va voir ses ambitions d’ascension à un poste de direction frustrées par le machisme régnant dans les hautes sphères de l’entreprise. Elle s’allie avec M. Hobbs (Michael Caine), un employé du service d’entretien, qui affirme avoir un plan parfait pour voler les diamants sans laisser aucune trace. Ce film "pose un regard intéressant sur une femme qui essaie d’être un exemple à un moment où les femmes n’avaient encore aucune place dans le monde des affaires", a déclaré Demi Moore en conférence de presse. "Le but de ce film est de distraire les gens, mais j’ai tout de même essayé de faire des personnages les plus humains possible", a affirmé Michael Radford, réalisateur du Facteur (1994) avec Philippe Noiret.


 
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