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Le JPB > Pays Basque 2007-10-02
Un millier de personnes "contre la répression"
·Les rues de St-Jean-Pied-de-Port étaient bondées pour dénoncer "le spectacle et la criminalisation" de l’opération policière de lundi dernier

La vague d’arrestations opérées la semaine dernière en Basse-Navarre et à Bayonne a suscité une large réaction samedi à l’occasion de la manifestation organisée par Askatasuna. Plus d’un millier de personnes ont défilé dans le centre-ville de St-Jean-Pied-de-Port et notamment les huit personnes laissées libres sans charges après deux jours de garde à vue. De nombreuses organisations (AB, Batasuna, CDDHPB, Anai Artea, Segi, LAB...) avaient appelé à se joindre au défilé où l’on comptait aussi les parents des personnes interpellées, des maires et des habitants des communes alentour.

"La rafle de cette semaine a choqué beaucoup de monde ici et pour une bonne raison : les ficelles étaient vraiment trop grosses", a commenté Maider Agerre, l’une des huit, peu avant que la manifestation ne s’élance.

Askatasuna a dénoncé à nouveau un "montage politique, juridique et policier". L’association de défense des prisonniers a notamment dénoncé le traitement de l’opération dans les médias français et espagnols dont les titres "sensationnels" étaient "déconnectés de la réalité". "Aujourd’hui, nous savons que rien de tout cela n’était vrai", a souligné Maider Agerre.

Contre la mise au secret

Les organisateurs de la manifestation ont aussi mis en avant le "spectacle" et la "criminalisation" générée par l’opération de police qui a notamment visé le bar Kalaka, "lieu de vie abertzale", et son entourage ainsi que les mouvements Askatasuna, Segi, Lurra kolektiboa. "De qui se moquent-ils ? Certaines des portes qu’ils ont cassées étaient ouvertes. Leur objectif est évident : faire peur, diviser et criminaliser des personnes pour criminaliser des lieux et des mouvements qui les dérangent", a aussi lancé Maider Agerre. Elle a vigoureusement critiqué la procédure de "mise au secret" employée par la police qui veut que durant la garde à vue aucune information sur les personnes interpellées ne soit fournie aux familles ni aux avocats. "Personne ne sait ni où ils sont ni comment ils sont traités. Même leur nom est communiqué en premier lieu aux médias espagnols", a déclaré Askatasuna. L’association a lancé un appel "à tous ceux qui pensent que cette répression ne mène à rien" afin qu’ils agissent "pour une façon démocratique de résoudre le conflit".

Hier, Mizel Barnetxe, Cédric Garai, Joan Bidart, Pantxo Flores et Xabier Susperregi devaient être entendus par un juge à Paris. Urtzi Garcia et Gorka Betolaza comparaissent ce matin au tribunal de Pau qui doit étudier le mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne contre les deux jeunes militants.


 
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