Beau succès pour cette première édition d’Itsas Ama, la fête de la pêche artisanale, qui a pu compter sur le renfort d’une belle journée ensoleillée dimanche. La veille, malgré la fraîcheur, le public s’est régalé et a bien voyagé avec les commentaires de Jon Maia sur son expédition à Terre-Neuve, sur la trace des anciens.

Malgré la restructuration industrielle qui a vu en 30 ans les effectifs du port luzien fondre d’un millier à une centaine de personnes aujourd’hui dont ont témoigné les photographies historiques de Daniel Velez notamment sur la vie et mort de Saupiquet, ou les films projetés l’association Itsas Geroa a voulu affirmer, et offrir à un grand nombre de personnes l’occasion d’affirmer son attachement à une forme de pêche se pratiquant avec de nombreux bras et respectueuse notamment de l’état des ressources halieutiques. Ce n’est donc pas un hasard si Greenpeace ou Surfrider foundation se sont joints à la manifestation festive. 300 convives ont ainsi pu se régaler dimanche midi à Ciboure avec un menu soigné, à base de poisson bien sûr. Ceux qui n’avaient pas de place pouvant satisfaire leurs papilles avec une excellente soupe de poisson.

Parmi les intervenantes, Maryse Cachenaut, vice-présidente de Laborantza ganbara, qui plaidait pour un rapprochement entre agriculteurs et pêcheurs non productivistes, qui "se connaissent mal et se rencontrent peu", a salué cette initiative, dont elle a rapporté qu’elle était déjà qualifiée de "petite s¦ur de Lurrama".