2 octobre 1895 il y a 112 ans :
Le pont suspendu [à péage n.d.r.] sur la Nive, à Cambo, est trop fréquenté en cette saison pour que les personnes qui sont chargées de son entretien le laissent en l’état déplorable où il se trouve. Sur les trottoirs notamment, plusieurs planches manquent et l’espace laissé vide est plus que suffisant pour que des accidents graves se produisent. La partie centrale du tablier est également en bien mauvais état: quelques gros clous suffiraient pourtant à retenir fixés à leur place les lattes de bois qui forment ressort aux extrémités et qui sont autant de cales forcées pour les véhicules.
Ne pourrait-on également obliger le préposé aux droits de péage à se tenir dans une guérite ou cabane quelconque, à portée du passant, afin de ne pas obliger celui-ci à entrer dans la maison du bout du pont pour acquitter le droit de passage?
Enfin ne devrait-on pas exiger du propriétaire qu’il affichât à un endroit bien apparent, le règlement qui régit les ponts de cette nature, règlement qui doit être obligatoirement approuvé par le préfet?
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