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Le JPB > Sports 2007-09-07
L’évolution sans révolution
·L’AS Irisartarrak vise une place parmi les trois premiers du classement avec l’espoir de monter l’an prochain

Il l’avait assuré l’an dernier lorsqu’il posait ses valises à l’entrée d’Irissarry en provenance de Dijon. Il le répète aujourd’hui à la veille de sa deuxième saison sur le banc de l’AS Irisartarrak : "il est hors de question de remplir le club d’étrangers, il faut absolument respecter l’âme de ce club". Bien sûr, les paroles d’Arthur Samy ont rassuré les supporteurs basques. Cela dit, il ne faut pas croire que l’ancien Dijonnais est venu passer quelques mois de vacances à l’intérieur du Pays Basque. Samy est un homme aux ambitions intactes. En accord avec les dirigeants du club, l’entraîneur avait également précisé qu’Irissarry voulait se donner les moyens d’accéder à la N2 en "deux ou trois ans" et qu’il ne faudrait pas hésiter à "recruter quelques éléments pour y arriver". C’est ce que l’on appelle une évolution sans révolution.

A mi-parcours, alors que la deuxième saison démarre demain (20 heures) à la salle Airoski face à Saintes, les objectifs sont entiers. Les Bas-navarrais visent ouvertement le podium du classement. Une des trois premières places de la poule, en espérant qu’ils pourront franchir un palier supplémentaire l’an prochain. Pour y arriver, Samy a procédé de façon méthodique. Il a d’abord repéré les manques à gagner de son équipe, les faiblesses à des postes clés. "Un gardien, un demi-centre et un arrière droit" livre-t-il. Puis il a fouillé dans le marché du handball, toujours dans les paramètres que lui permet l’économie de son club. A partir de là, il a trouvé son bonheur : "il faut être clair, les partenaires ont rendu possible le recrutement des nouveaux joueurs, je les en remercie" a tenu à préciser l’entraîneur d’Irissarry.

Trois recrues de poids

Des nouvelles têtes sont donc venues renforcer le groupe. Il s’agit de Xavier Vaillant (26 ans, 1.80m 100kg), un arrière droit international martiniquais, l’international roumain Tamas Marchis (26 ans, 1.94m 107 kg), gardien de but d’Angers (D2) sacré parmi les meilleurs joueurs de la D2 la saison dernière, ainsi que Frédéric Bragance (27 ans 1,86m 85kg), demi centre qui a évolué en D2 à Aurillac. Trois éléments clés qui devraient permettre au groupe de hisser son niveau de jeu. Par ailleurs, Anthony Juanaverria, Beñat Arhancet et le jeune Simon Perez (17 ans) ont eux aussi rejoint le club d’Irissarry. En contrepartie, Peio Urruty, Baptiste Sallaberry, les frères Miras et Dimitri Pauchet ont quitté le navire irisartar pour des raisons diverses. A noter que cette année, aucun jeune des catégories inférieures n’est venu se greffer au groupe de l’équipe première, mais Arthur Samy ne désespère pas, dans la mesure où le club a mis l’accent sur la formation : "on est obligé, on doit garder l’âme basque. Cela dit, pour former des joueurs, il faut d’abord former les éducateurs, c’est ce qu’on fait. On espère sortir des joueurs de haut niveau dans 3-4 ans".

A l’heure du premier bilan, Samy est plutôt satisfait de son année de travail à Irissarry : "peu à peu j’ai inculqué mes méthodes de travail, ma conception du sport de haut niveau. La bonne nouvelle est que les joueurs ont adhéré à mon discours, ils l’ont compris, bien assimilé. Je suis pleinement satisfait de ce côté-là. Avec un peu plus de rigueur et une plus grande culture handball, on peut progresser à grands pas", se persuade le coach. "Chez les joueurs, j’ai été agréablement surpris par leur motivation, leur capacité à hausser leur niveau de jeu, d’autant que j’ai augmenté la charge de travail, ils n’y étaient pas forcément habitués".

Bref, l’équipe a bien tourné l’an dernier. Désormais, il faudra passer la vitesse supérieure dans une poule au niveau sensiblement identique à celle de l’an dernier malgré les arrivées de Bègles, Montont, Pana Loisir ou Thuyr. "On n’a pas à trop regarder ce qui se fait ailleurs. Il faut que l’on se concentre sur notre jeu" explique Samy ; "si nous gagnons tous les matches, on sera bien récompensés", rajoute-t-il en rigolant.

Irissarry affrontera ce soir la formation de Saintes (20 heures à Airoski), une réserve dont la première évolue en D2, ce qui en dit long sur le potentiel théorique des Charentais. Bien sûr, pour le retour du handball à Irissarry après une longue trêve estivale, la salle Airoski devrait se remplir, de quoi mettre une petite pression supplémentaire sur l’adversaire.



Airoski bientôt trop petite ?
Il va sans dire, le développement d’un club ne peut pas être réduit uniquement aux résultats sportifs de l’équipe première. Avec l’arrivée d’Arthur Samy à Irissarry, l’AS Irisartarrak a clairement affiché l’ambition de "monter" son équipe une jusqu’à la N2. Or, avoir une équipe à ce niveau implique une série d’obligations. Et dans ce sens, le club devra éventuellement penser à une solution pour essayer d’augmenter la capacité de sa salle. "Aujourd’hui on est en saturation", convient Samy. Et pour cause, Airoski s’est avérée trop petite à certains moments de la saison précédente. Dans le cas où les Bas-navarrais réussissent leur pari de montée en N2, les 500 places de la salle risquent de ne plus suffire. D’autant qu’en N2, avec un budget plus important, le club de Beñat Larramendy ne pourra pas se permettre de passer à côté d’un manque à gagner évident. En tout état de cause, le sujet est sur la table.


 
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