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Le JPB > Pays Basque 2007-09-07
Gorria, pour éviter la casse et ouvrir de nouveaux horizons au Piment d’Espelette
·La filière Piment d’Espelette compte depuis juillet une nouvelle coopérative chargée de trouver de nouveaux débouchés

Les agriculteurs du Pays Basque continuent de se prendre en main. C’est aujourd’hui au tour des producteurs de Piment d’Espelette de se structurer avec la création de la coopérative Gorria. Son premier objectif est d’éviter que les années fastes en production ne se transforment en inquiétudes tout aussi grandes pour écouler la récolte.

La filière s’est déjà fait peur, notamment en 2005 où la production a frôlé les 60 tonnes, un record inédit. Si les agriculteurs étaient jusque-là plutôt confrontés à une situation où la demande était supérieure à l’offre, la tendance pourrait s’inverser du fait d’un fort développement de la production et de l’absence d’ouverture de nouveaux marchés. C’est ce à quoi veut remédier Gorria, basée à Cambo et salariant une animatrice.

Si la coopérative a officiellement vu le jour en juillet dernier, la réflexion s’est engagée il y a plus d’un an au sein de la coopérative de producteurs fermiers Saltze.

"Nous voulons que Gorria soit avant tout un outil de régulation. Lors des années fastes de 2004 et 2005, la surproduction a entraîné la casse des prix et une situation malsaine localement, certains pratiquant des prix très bas pour écouler leur récolte", explique Christian Aguerre, président de Gorria. "Dans le même temps, des marchés s’ouvrent, dans des centrales d’achat ou à l’export et les producteurs en sont absents" fait remarquer l’agriculteur d’Itxassou. Si la filière est très bien organisée au niveau de la production ou de la promotion, "il n’y a aucune coordination sur la commercialisation", souligne-t-il.

Gorria, qui compte déjà 25 des 90 adhérents de l’appellation d’origine contrôlée Piment d’Espelette, veut d’abord désengorger le marché local et assurer un prix stable aux producteurs. "Il faut maintenant que ces derniers jouent le jeu et apportent à la coopérative une partie de leur production. Gorria ne doit pas servir qu’à écouler les excédents", explique Christian Aguerre. L’assurance d’approvisionner les nouveaux marchés que la coopérative ouvrira conditionnera en effet sa crédibilité auprès de ses nouveaux clients. "Gorria n’est pas un concurrent des producteurs mais une nécessité pour réguler le marché local et assurer une présence commerciale hors du Pays Basque afin de maintenir des prix stables", affirme Christian Aguerre.

Le premier test de Gorria aura lieu dès cette semaine avec le début de la saison des cordes de piments. "Nous allons voir si les producteurs se mobilisent. Nous avons des marchés. Il faut maintenant que la production et la logistique suivent. C’est en effet un premier test", déclare le président de la nouvelle coopérative.


 
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