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Le JPB > Culture 2007-07-31
Le programme "le plus complet et brillant" de l’histoire de Jazzaldia
·A Donostia, près de 135 000 personnes ont assisté cette année à l’un des 80 concerts proposés

Ils avaient annoncé le programme "le plus complet et le plus brillant" de l’histoire de Jazzaldia et ont tenu leur promesse.Deux ans après la magnifique édition du 40e anniversaire, les organisateurs du festival de jazz de Donostia peuvent se targuer d’une édition qui restera dans la mémoire des festivaliers.Pour le directeur de Jazzaldia, Miguel Martin, chacun a pu assister au moins à "un concert extraordinaire".Le bilan reste provisoire mais d’emblée, le responsable du festival annonce 15% de fréquentation supplémentaire sur l’édition passée, laquelle avait déjà connu une augmentation sur l’édition précédente des 40 ans. Chaque année, le public est plus nombreux.Selon les organisateurs, près de 135 000 personnes ont assisté cette année à l’un des 80 concerts proposés, dont seulement 25 000 personnes environ sont passées par la billeterie.Le gros du public a donc été séduit par les concerts gratuits qui, en raison de leur qualité et de l’éclectisme de la programmation, ont attiré des milliers de personnes chaque soir sur la terrasse du Kursaal ou sur la plage de Zurriola.A noter également que la programmation, notamment sur la grande scène de la plage, allait largement au-delà du jazz, dans ce que Miguel Martin appelle des musiques "limitrophes".Une édition à marquer d’une pierre blanche, tant pour la programmation, qui a permis, effectivement, d’assister à des concerts mémorables, que par la clémence du ciel qui a miraculeusement épargné le festival.Un allié sérieux pour expliquer cette fréquentation exceptionnelle, dans une ville qui se prête si bien à recevoir les Briuan Ferry, Isaac Hayes, Madeleine Peyroux, Pat Metheny, Elvis Costello ou le saxophoniste Wayne Shorter, Prix Jazzaldia 2007, qui a comblé le Kursaal samedi.



Un beau moment de Jazz
Samedi soir sur la plaza de la Trinidad à San Sebastian, on annonçait guichet fermé pour l’avant -dernière soirée de la 42e édition de Jazzaldia. Pat Metheny et Brad Mehldau avaient déjà visité le festival mais séparément. C’était la première fois qu’ils le faisaient ensemble accompagnés du bassiste Larry Grenadier et du batteur Jeff Balard et cela pour la tournée de leur dernier album "Quartet". Si une partie du public est restée debout (l’autre était serrée comme des touristes sur une plage le quinze août), cela n’a pas eu d’importance. Dès leur apparition sur scène, les deux artistes ont reçu une chaleureuse ovation. C’est dire si la partie était gagnée d’avance. Bien qu’ils appartiennent à deux générations de musiciens ‹Pat Metheny est né en 1954 alors que Brad Mehldau, en 1970‹ ce ne fut pas une relation de maître à élève.

On peut plutôt parler d’osmose, d’écoute et de respect mutuel entre ces deux personnalités du jazz contemporain, ce qui reste rare surtout lorsqu’il s’agit d’une rencontre arrangée. Le piano de Brad est précis, concis. Les notes fusent et transpercent l’espace pour arriver à nos oreilles attentives. Que dire de Pat sinon qu’il est une des légendes vivantes de la guitare actuelle. On se souviendra surtout de sa magnifique interprétation du thème Make peace à la guitare acoustique.

Deux heures et demie

Les organisateurs pensaient que le concert allait être long et ils avaient supprimé la première partie que devait assurer Bojan Z ; à bon escient. Pendant plus de deux heures et demi, ces deux artistes nous ont enchantés avec leurs mélodies et leurs solos. Le public rassasié a largement ovationné. Ce fut certainement une des plus belles soirées de cette édition du festival de jazz 2007 de Donostia. Seule ombre au tableau, on regrette parfois le formatage que finissent par opérer les festivals de Jazz sur la musique quand il s’agit de plaire au plus grand nombre. On aurait apprécié parfois un peu plus d’audace surtout de la part de Pat Metheny (on l’a écouté surtout sur des albums comme Zero tolerance for silence ou Song x). Et puis si on avait pu s’asseoir à une vraie table d’un vrai club de Jazz tout en sirotant un whisky, et écouter cette musique, vraiment on aurait été au paradis.

Laurent DUFRECHE


 
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