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La musique nomade tient la route d’EHZ
·Le fameux road movie basque, Nömadak Tx est de retour sur nos écrans pour annoncer le festival EHZ et la rencontre dans la musique
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Le plus célèbre des road movies basques de l’année n’en finit pas d’aller et venir sur nos écrans. Un peu par vocation nomade, beaucoup par contrainte légale. A chaque chose malheur est bon et le problème de diffusion des films basques dans l’hexagone trouve ce soir une nouvelle parade avec le retour de Nömadak Tx, documentaire musical qui tient encore la route trois mois après sa présentation au Pays Basque nord.Une nouvelle fois, le film éblouissant de Raoul de la Fuente sera présenté au cinéma Le Vauban de Garazi, toujours à la faveur d’un événement qui, par son caractère exceptionnel, permet une diffusion sans visa d’exploitation.
Cette fois, c’est l’association Euskal Herria zuzenean qui s’y colle, histoire de présenter, dans la foulée d’un documentaire de fraternité musicale et de rencontre des cultures, le programme du festival de Mendy qui débutera le 29 juin. Une chance pour les étourdis qui n’auraient pu voir ce film primé au festival international de Donostia, ou n’auraient été assez prompts pour saisir cette occasion lors du festival Zineuskaraz de Saint-Jean-Pied-de-Port ou en prélude au festival Bi harriz lau xori. D’autant que, à l’exemple de la Korrika qui présentait le film Kutsidazu Bidea Ixabel, une comédie sur fond d’enseignement de la langue basque, le film Nömadak Tx sert parfaitement la cause d’un festival qui prône la rencontre des peuples à travers la musique.
Musique à offrir
Dans le sillage d’Harkaitz Martinez et d’Igor Otxoa, les deux musiciens du groupe Oreka Tx, ce documentaire ouvre le monde au spectateur. Car l’expédition les mène en Inde dans la province du Gujerat avec les Adivasis, en Laponie chez les Sami, au Sahara avec les Berbères, les Soudanais, les Sahraouis du camp de Tindouf et en Mongolie, avec les fiers cavaliers des steppes. "Dans notre sac, nous n’avions que de la musique à offrir" racontent-ils. Et leur instrument, la txalaparta est un instrument de dialogue.On ne peut en jouer seul. La musique qui naît de ce duo a sa vie propre et suscite l’échange, l’enrichissement et la création.Leur instrument, ils le construisent pays après pays avec leurs hôtes.Arrivés au cercle polaire arctique après une longue marche dans les glaces et 30° en dessous de zéro, ce sera dans la glace, à la scie, qu’ils tireront les pièces pour faire sonner encore cette musique. Les vibrations de la txalaparta de glace médusent et ces rencontres, dans la découverte de nouvelles sonorités, ouvrent un nouvel espace de liberté.Cette liberté si chère aux créateurs, qui profitera encore, ce soir, à la musique de Sister Simone and the holy bals, pour faire durer le plaisir un peu tard.
Ú Cine concert
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