Maître Nouhou Diallo a commenté l’arrêt rendu le 27 mars 2007 à mon égard par la cour d’appel de Pau dans le jpb daté du 26 avril 2007. Ce commentaire me conduit à apporter les précisions suivantes : Le tribunal correctionnel de Bayonne m’avait condamné pour injure à caractère raciste à l’égard d’Aitor Arandia et la cour d’appel de Pau, n’en déplaise à maître Diallo, a infirmé cette décision jugeant que l’expression "Basquignol de service" ne pouvait être analysée comme une injure à caractère raciste, raison pour laquelle j’ai été relaxé.
En soutenant que la cour d’appel avait regretté de ne pouvoir me condamner en requalifiant les faits, maître Diallo tente maladroitement d’illusionner les lecteurs du jpb, car dans l’arrêt les magistrats n’expriment bien évidemment aucun regret lorsqu’ils indiquent "La cour, en constatant que les faits sous la qualification d’injure en raison de l’appartenance à une ethnie, ne sont pas constitués, ne saurait disqualifier en injure simple".
La cour d’appel indique en page 6 de son arrêt, que l’acte initial des poursuites fixait irrévocablement la qualification des faits et que toute erreur sur ce point, fait obstacle à la condamnation. L’acte initial des poursuites est la citation que Maître Diallo a rédigée pour lancer le procès à mon encontre.
J’assume pleinement ma fonction de directeur de publication du trimestriel Kutzu, et il me semblerait courageux et digne que Maître Diallo assume également le fait d’avoir choisi de porter l’acte d’accusation et les débats sur un plan ethnique alors que, comme l’a toujours défendu Kutzu et comme l’a reconnu la cour d’appel de Pau "la raillerie et la moquerie à l’égard de M. Aitor Arandia visaient bien son action politique".
Si Maître Diallo a commis une erreur d’appréciation sur la façon de qualifier les faits, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même, sans insulter l’intelligence des lecteurs du jpb en tentant de leur faire croire que j’ai été relaxé tout en étant coupable.