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Le JPB > Pays Basque 2007-04-28
L’exécutif basque confirme sa décision d’interdire la commercialisation de l’anchois
·Réunis en assemblée hier à Santander, les représentants des comités de pêche du littoral cantabrique ont demandé aux communautés autonomes concernées de s’engager dans la protection de cette ressource

Le gouvernement de la Communauté Autonome Basque ne changera pas sa décision d’interdire la commercialisation de l’anchois pêché dans le golfe de Gascogne durant la campagne expérimentale. Le lehendakari Juan Jose Ibarretxe, qui a reçu les représentants des cofradias [comités locaux de pêche] de Bizkaia et de Gipuzkoa, a rassuré les professionnels. La police basque mènera des contrôles sur les camions qui traverseront la Bidassoa et veillera à ce qu’ils ne transportent pas de poisson issu de la pêche expérimentale.

Les marins pêcheurs de la corniche cantabrique se sont réunis hier à Santander (Communauté autonome de la Cantabrie) pour débattre sur les mesures à prendre après la décision de la Commission européenne d’autoriser la commercialisation de l’anchois capturé pendant la période de pêche expérimentale. Dans un manifeste commun, elles ont demandé aux gouvernements autonomes de prendre une décision similaire à celle de l’exécutif de Vitoria-Gasteiz.

Jusqu’à présent, seul le gouvernement basque s’est prononcé clairement en faveur de la demande de la flottille cantabrique. Le président de l’exécutif de la Cantabrie, du parti régionaliste, s’est lui aussi exprimé pour l’interdiction, mais sa ministre de la Pêche, socialiste, s’est montrée favorable à la vente "afin que l’industrie de la conserve ne souffre pas des conséquences". Quant aux communautés autonomes des Asturies et de la Galice, ils ne se sont toujours pas exprimés.

Les pêcheurs ne partagent pas l’avis de la ministre de la Cantabrie. Ils estiment que ces industries devraient être solidaires, puisqu’"il s’agit de protéger l’avenir de tout le secteur, y compris celui des conserveries. Si nous ne protégeons pas cette espèce, demain il n’y aura plus un seul anchois du golfe de Gascogne à mettre en boîte".

Anchois relâché vivant

Les professionnels ont expliqué que le poisson qu’ils vont capturer dans les jours qui suivent sera relâché vivant en mer, la technique de pêche artisanale qu’ils emploient le permettant, "contrairement aux pélagiques".

Lors de la réunion de Santander les professionnels des cofradias de la Cantabrie, Bizkaia et Gipuzkoa ont décidé d’observer un arrêt biologique de 40 jours à partir du 23 mai, date à laquelle la Commission européenne doit faire le bilan de la campagne expérimentale.

Le boycott revendiqué par les professionnels d’outre-Bidassoa ne semble pas concerner le maillon intermédiaire du secteur, les grossistes. Bien que les principales firmes aient déclaré leur solidarité envers les marins cantabriques, certaines sociétés ont déjà commencé à acheter le poisson pêché par les pélagiques bretons et vendéens pour le commercialiser dans la péninsule.



Un bilan sur l’état de la ressource le 23 mai
Selon la déclaration faite par Bruxelles le 20 avril, la campagne de pêche expérimentale aura comme objectif "l’évaluation de la distribution spatio-temporelle de l’anchois dans les zones concernées".

La clôture de la campagne, commencée lundi dernier, sera déterminée en fonction des données recueillies. Un bilan sera réalisé le 23 mai lors d’une réunion à trois entre la Commission Européenne, Paris et Madrid. Entre-temps, dix-huit bateaux participeront à cette campagne, cinq français et treize cantabriques. Pour éviter d’éventuels conflits, la Commission a divisé le golfe de Gascogne en deux zones géographiques limitées au large par la ligne marquant 200 m de profondeur.

De plus, il n’y aura aucun contact entre les navires de recherche et les navires participant à cette pêcherie, ajoute la Commission, "afin d’éviter que ceux-ci [les marins pêcheurs] ne concentrent leurs activités dans des zones d’abondance plus importante identifiées par les premiers".

Le système d’échantillonnage inclura une limitation des prises à 3 tonnes par navire et par jour, et assurera que le même point d’échantillonnage ne sera pas revisité au moins six jours après un échantillonnage précédent.

Tous les navires devront être équipés d’un système de repère par satellite VMS et auront un observateur scientifique à bord. En cas de défaillance du système satellite, "les navires devront le signaler immédiatement aux autorités nationales de contrôle et arrêter la pêche en retournant au port", ordonne Bruxelles.

Enfin, la Commission dirigée par Joe Brog indique que tous les 15 jours, Paris et Madrid communiqueront à Bruxelles le niveau des captures et la liste des navires participant à la pêcherie.


 
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