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Main nue trinquet - Amateurs - Championnat du Pays Basque - Finale
Les frères Itoiz déterminés à briser l’hégémonie du BAC
·Blessé au coude, Thierry Itoiz ne sait pas dans quelles conditions il abordera cette finale face à Alfaro et Héguiabéhère
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Une finale est une finale. Avec tout ce que cela suppose en termes d’incertitude. Et celle du championnat du Pays Basque, qui se déroulera dimanche au trinquet d’Arcangues, n’échappe pas à la règle. Bien sûr, pour ne rien enlever au charme d’un épilogue de cette envergure, l’opposition entre Urruñarrak et Biarritz AC comptera elle aussi avec son lot de favoris. En l’occurrence, ce qualificatif revient tout naturellement aux Biarrots Alfaro-Héguiabéhère, champions en titre, auteurs d’un doublé la saison passée (Pays Basque-France) et toujours invaincus depuis le début de la compétition version 2006. Rien que cela. Une homogénéité qui a d’ailleurs largement fait ses preuves et qui compte bien grossir un peu plus les vitrines du club de l’Euskal Jai avec un troisième titre consécutif. Pour autant, et tant qu’à embellir définitivement une affiche des plus alléchantes pour les supporteurs de main nue, la finale du championnat basque comptera dans ses rangs sur des outsiders de luxe : les frères Itoiz, Fabien et Thierry. Des compétiteurs hors pair dont l’unique objectif sera de briser une fois pour toutes l’harmonie biarrote. Faut-il encore que les deux frangins soient de la partie. Très probable mais "pas encore sûr à 100 %" livre Thierry Itoiz, blessé au coude et qui ne sait pas encore dans quelles conditions il se présentera si jamais il tient sa place. L’arrière d’Urruñarrak s’est effectivement blessé en demi-finale contre Ibarburu-Berasateguy : "Au 35e point" confie-t-il, "en ramassant une pelote, contre le mur de droite". Une blessure qui lui a coûté 4 points de sutures au coude, "très mal placés" selon lui "au niveau de l’os. On devrait me les retirer (demain) mais je ne sais pas si je réaliserai un entraînement intense avant. Pour l’instant j’ai tapoté doucement avec les enfants (il est éducateur de pelote) et c’est vrai que ça tire, ça picote".
Équilibré malgré tout
Une équipe d’Urruñarrak diminuée donc, mais qui, personne n’en doute, défendra ses chances coûte que coûte. Car en temps normal, les forces sont plutôt équilibrées d’après l’aîné des Itoiz : "Si les quatre joueurs évoluent à leur niveau, ça sera on ne peut plus serré". Les exemples ne manquent pas : la finale du championnat de France l’an dernier où le BAC s’était imposé d’un tout petit point (40-39), puis la partie de poule il y a un mois à peine qu’Alfaro et Héguiabéhère remportèrent de 5 points... "On se connaît par c¦ur, on sait que ce sera difficile, mais ça le sera également pour eux. Nous avons réalisé une très bonne partie en demi-finale, si nous sommes capables de proposer à nouveau une telle prestation, on aura nos chances" concède l’ancien indépendant, "Je sais que Fabien sera prêt le jour j, le tout est de savoir dans quelles conditions je me trouverai".Sur le jeu de l’adversaire, Thierry Itoiz ne retient rien en particulier : "C’est un tout. C’est une équipe très complète, ils sont puissants, techniques, il ne faut pas oublier qu’ils gagnent tout depuis deux ans".
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