Ibarretxe soutient la grande vitesse depuis Bordeaux
·Ibarretxe défend le projet de connexion entre une ligne à grande vitesse depuis Bordeaux et le "Y" basque lors de l’inauguration du Forum ALF
Le lehendakari, président de la communauté autonome du Pays Basque, Juan Jose Ibarretxe, a assuré hier que la "position" de son gouvernement ne serait pas uniquement de "soutenir" la demande d’un "Y" basque, mais de soutenir aussi la connexion de cette nouvelle ligne ferroviaire du Pays Basque avec un train à grande vitesse depuis Bordeaux.Ibarretxe a inauguré hier au Kursaal de Saint-Sébastien le 3e Atlantic Logistic Forum (ALF), au cours duquel les responsables institutionnels et les organismes liés au secteur du transport débattront jusqu’à ce soir des alternatives pour le transport de marchandises et de voyageurs entre la communauté autonome et l’Aquitaine. Le lehendakari a souligné qu’il "n'est pas raisonnable d’arrêter le progrès" et "qu’il faut le soutenir", parce que le "Y" a besoin d’une liaison à grande vitesse depuis Bordeaux, et que l’Aquitaine et Bordeaux ont besoin du "Y" basque. Il a demandé aux jeunes qui assistent à ces journées qu’ils soient "les militants de l’inter modalité et du développement durable", puis a affirmé que si le rythme de croissance actuel continuait, les infrastructures logistiques et énergétiques ne pourront pas le supporter.
Gagner le futur
Ibarretxe a souligné le "protagonisme" de l'euro-région Aquitania-Euskadi depuis deux ans, depuis qu’elle a acquis la personnalité juridique pour se constituer en tant que groupement européen d'intérêt économique, tout en signalant qu’il est indispensable de continuer à penser pour le futur. "Cette région dépend plus que jamais de ce que nous faisons pour garantir et gagner le futur. Et pour gagner le futur des forums comme celui d’aujourd’hui sont nécessaires, pour notamment analyser les programmes et les solutions à mettre en marche", a ajouté le lehendakari.Le directeur de la Plate-forme Logistique Aquitaine-Euskadi (PLAE), José Manuel Bujanda, qui est aussi intervenu lors de cette inauguration du Forum, a défendu "l’autoroute ferroviaire" pour l'arc Atlantique dans le but de faire face à "l'effondrement" actuel des routes, où "l’on tolère de moins en moins de camions". Il a ajouté qu'il faut obtenir des institutions qu’elles acceptent cette "nouvelle réalité" et qu’elles soutiennent la ligne à haute vitesse pour Bordeaux, qui sera complémentaire des solutions qui peuvent être données par le transport par voie maritime.
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