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Le JPB > Sports 2006-09-28
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Trop de spécialités et pas assez de pays pour que la pelote devienne olympique
·Seul candidat, Dominique Boutineau a été réélu à la tête de la Fédération internationale (FIPV)

Les XVe championnats du monde de pelote ont connu hier une brève pause sportive puisque l’Assemblée Générale de la FIPV a retenu l’attention de la presse. Et pour cause, c’est de l’avenir de la pelote qu’il a été question à Mexico. Bien sûr, l’unique candidat à sa succession, Dominique Boutineau, a été unanimement réélu à la présidence de la Fédération Internationale de Pelote Basque (FIPV).

Après avoir confirmé la candidature de la Fédération Française pour les prochains championnats du monde de 2010, après avoir ratifié Pampelune comme siège de la FIPV, M. Boutineau a présenté les profondes réflexions que l’internationale mènera dans les années à venir. Il sera bien sûr question de rendre la pelote basque plus lisible selon le président : "Aujourd’hui ce sont les événements qui s’adaptent à la télévision et non l’inverse", a-t-il souligné. "On se doit donc de réfléchir à d’autres formules sportives, ainsi qu’à une éventuelle réduction des disciplines..."

Entre autres, la FIPV se penchera sur la question de rendre ou pas la pelote Basque discipline Olympique. Alors, le monde de la pelote le souhaite-t-il vraiment, Boutineau n’a pas de doutes: "L’Amérique du sud oui. Tous ces pays dépendent directement des comités olympiques respectifs et ceux qui ne l’intègrent pas auront de grandes difficultés. Chez nous, en revanche, sommes-nous prêts à faire des sacrifices? C’est une question qu’il faudra que l’on se pose dès maintenant. La réflexion sera initiée dans chaque fédération, tout le monde devra donner son avis".

Pourtant la pelote basque est rapidement confrontée à deux problèmes de taille : "Il y a trop de disciplines et pas assez de pays" selon le Biarrot. "Quand j’ai été voir Monsieur Samarkand par le passé, il a été clair. On ne peut pas se présenter devant le comité Olympique avec 14 modalités et trois canchas. Je pense qu’il faudra réduire à 3-4 dans une seule cancha".

Pas question pour autant de crucifier certaines disciplines: "Je ne peux pas dire aujourd’hui quelles sont les disciplines qu’il faut éliminer. Il faut juste mener la réflexion", précise Boutineau.

L’autre grand souci concerne le nombre de pays. La FIPV compte aujourd’hui 27 pays affiliés et pour devenir olympique il en faudrait entre 50 et 60, soit presque le double. Cette "chasse aux pays" pourrait peut-être expliquer ces compétitions à plusieurs vitesses, même si Dominique Boutineau ne partage pas cet avis: "Je ne pense pas. S’il y a des différences de niveau, c’est que certains pays n’ont pas les moyens de se préparer. C’est à nous de les aider" explique-t-il.

Nouvelles formules

L’autre grand chantier de la FIPV se prépare autour des nouvelles formules. Toujours en vue d’appâter les médias, la fédération internationale réfléchit sur d’autres exemples : des parties en sets, déjà expérimentées à Paris, Bayonne ou Saint-Pée, histoire de rendre les rencontres plus attractives, mais il a également été question de les limiter en temps. "En effet, la question sera envisagée dans les mois à venir, on pourrait même limiter les parties dans la durée. Si l’on veut intéresser la télévision cet aspect est primordial. On ne peut pas lui proposer un événement dont on ne connaît pas la durée".

Pour l’heure, la fédération internationale a l’intention de réaliser quelques expériences, dès l’année prochaine dans certaines compétitions espoirs.



Superbe ambiance et un jeu de petit-fou
Olivier HAROTZARENE / PILOTARI

Les premiers réveils étaient matinaux, suivis d’un petit décrassage et d’un petit sauna. Nous allons au petit-déjeuner tous ensemble, et l’on sent que la pression monte, que les visages changent et que les rigolades se font plus rares...

Les premières parties commencent pour nous, 1h30 de voyage en bus pour trouver un magnifique trinquet. Côté route, ici c’est l’anarchie totale, traversée de quartiers jolis et misérables, voitures désossées au bord des routes, et le métier de cantonnier ne doit pas exister.

La première partie s’est jouée, et l’on a découvert cette superbe ambiance, ces gens qui supportent les leurs tout en respectant les adversaires. Grand moment, souvenirs extraordinaires !!!

Lundi, départ pour la découverte du mur à gauche de San Juan Ixtaiopan, la traversée du village ressemble étrangement à Tulkyheualco. Un site merveilleux et toujours une ambiance aussi chaude, et pour cause les milliers de pilotazale qui remplissaient les gradins de la cancha se sont fait un plaisir d’offrir les meilleures sensations à leurs joueurs.

De retour sur notre cancha pour voir le phénomène Heriberto “Loquillo” López contre Benesse.
Le certainement futur champion du monde nous a encore épatés par ses coups. Notamment grâce à un magnifique trois murs, comme à la pala, mur de gauche, mur de face et mur de droite dont la pelote finit directement au premier filet. Un régal pour tous, ce petit-fou.


 
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