Gamarjoba, egun on, Astearte hau Tbilissiko kontserbatorioan iragan dut, munduan zehar herritarrek eta kantariek emaiten dituzten polifonia desberdinen inguruko mintzaldietan parte hartuz.
Des polyrythmies et polyphonies en Afrique subsaharienne, de l'origine des chants avec refrain tumba en Lituanie, jusqu'aux traditions musicales du peuple wagogo de Tanzanie, en passant par le chant klapa de Croatie ou le trallalero en Italie : la journée de mardi a été très studieuse. Même si certaines interventions étaient très ardues de par le thème traité, la plupart étaient agrémentées de chants et de musiques, ce qui rendait les conférences beaucoup plus vivantes.
Plus de 60 ethnomusicologues et enseignants du monde entier participent à ce symposium des polyphonies traditionnelles à Tbilissi.
J’ai moi-même apporté mon témoignage sur le chant basque en évoquant notre programme Kantuketan.
Mais autour des belles paroles, il y a toujours le chant en Géorgie, n’importe où, n’importe quand. "C’est une maladie d’ici", me dit en riant une jeune pianiste géorgienne.
En effet, hier soir, j’ai entendu pendant une heure des chanteuses et chanteurs venus de différentes régions essentiellement de zones montagneuses.
Tous amateurs : beaucoup membres d’une même famille, habillés de costumes traditionnels. Une merveille de les écouter chanter, avec des techniques vocales et des instruments surprenants: pandouri, chianuri, changiŠ
Et comme si cela ne suffisait pas, en dehors du conservatoire, après le concert, un groupe d’une quinzaine de personnes (Canadiens, Australiens, Géorgiens) s’est remis à chanter des polyphoniesŠ une vraie communionŠ c’était un bon Temesta pour aller se coucher!
Plus d’info sur le Blog : http://georgia.eke.org