Chaque 1er mai est l’occasion de rappeler que, dans le monde entier, cette journée est la journée des travailleurs. C’est pour l’UNSA, comme pour le mouvement syndical, le moment privilégié pour réaffirmer que dans certains pays, les travailleurs sont muselés et ne peuvent s’exprimer, faute de liberté.

Au-delà de ces rappels, l’UNSA tient à dire que la liberté et la démocratie sont des biens précieux et fragiles et que nous serons toujours du côté de ceux qui luttent pour les conquérir ou les garder.

Dans les Pyrénées-Atlantiques, nous avons décidé de faire de cette journée une journée pour l’emploi contre la précarité. Ce thème est la suite logique du combat que nous venons de mener et de gagner contre le CPE.

Le CPE est mort mais la précarité n’a pas pour autant disparu. Cette précarité touche aussi massivement le secteur public que le secteur privé. Il est donc de notre responsabilité syndicale d’en faire un combat prioritaire. Face à ce fléau, le mouvement syndical doit construire un front de résistance capable d’inverser la tendance.

Pour ce faire, nous connaissons la méthode qui gagne : "Des revendications communes et claires, un front syndical unitaire, une stratégie d’action réaliste".

Avec ces ingrédients, nous venons de faire la démonstration aux salariés que le syndicalisme pouvait être synonyme d’espoir et de victoire.

À nous de ne pas décevoir maintenant. À l’UNSA nous pensons qu’au-delà du CPE la conquête de nouveaux droits pour les salariés, la sauvegarde des garanties collectives, passe par la capacité des organisations syndicales à réagir mais aussi à élaborer et à faire des propositions ensemble.

C’est le souhait que nous formulons ce 1er mai 2006. Nous lançons un appel à la constitution d’un pacte syndical, capable de peser sur les choix du gouvernement actuel et sur ceux des candidats et des élus à venir.