Euroligue - 11e journée
Sur les pas du Panathinaikos
·Tau Baskonia pourrait s’assurer dès ce soir en cas de victoire, la qualification pour le Top 16
Cette 11e journée de l’Euroligue pourrait s’avérer celle de la qualification pour le Top 16 des têtes de série. Ainsi, une victoire à Athènes permettrait aux Basques de suivre les pas du Panathinaikos d’ores et déjà assuré de jouer avec les 16 meilleures équipes européennes, la seconde phase de l’Euroligue.
Vitoria se présentera sur le parquet Galatsi Olympic Hall d’Athènes sans ses ailiers Travis Hansen, ni Sergio Vidal, tous les deux blessés. Deux absences qui ne devraient pourtant pas exclure la 8e victoire des Gasteiztar face à l’AEK d’Athènes dont les chiffres (3 victoires pour 7 défaites) ne lui sont pas favorables. Cela dit, l’entraîneur des Basques s’est empressé de souligner les progrès réalisés par l’adversaire depuis son passage par Gasteiz, au match aller (victoire du Tau 77-62). Depuis, les Grecs ont recruté l’américain Chalmers, meilleur marqueur de l’AEK lors du dernier match en Euroligue avec 22 points, sans oublier, le retour en forme des hommes de la trempe de Pelekanos, Panteliadis et Bouroussis.
Les hommes d’Eleftherios Kakiousis sont pratiquement éliminés de la course au Top 16, or ils comptent bien défendre leurs chances jusqu’au bout. Elles passent obligatoirement par une victoire ce soir contre les Gasteiztar et, dans ce sens, Scola et les siens peuvent s’attendre à une rude opposition.
"Terminer premiers"
Et si le Tau assure sa qualification en cas de victoire, Velimir Perasovic ne se contente pas de cela : "c’est important de terminer premiers de groupe si nous en avons les moyens, histoire d’éviter les grosses écuries par la suite". C’est pourquoi l’entraîneur insiste sur le fait de remporter un maximum de matches, à commencer par ce soir, où, toujours selon "Peras" "ce ne sera pas une partie de plaisir" : "Je les ai trouvés très bons en défense face à Bologne" a-t-il ajouté "une formation très sérieuse, contrairement à ce qu’ils avaient montré à Vitoria où ils avaient rapidement baissé les bras". Velimir Perasovic a également mis l’accent sur "la difficulté de l’emporter à l’extérieur en Euroligue. Nous l’avons fait à Trévise et c’est tout. À Strasbourg, nous avons raté le coche, mais pour le reste, ce sont des parties difficiles à négocier".
|
