Deux délibérations portaient jeudi soir, en séance de Conseil municipal, sur la réforme de la collecte des ordures ménagères au sein de la Communauté d’Agglomération et sur le traitement et le stockage des déchets de voirie à la décharge d’Hasparren.L’occasion, pour Martine Bisauta, de rappeler sa position sur "la lamentable polémique que nous connaissons actuellement au sujet des nécessaires décisions à prendre avec la fin de l’incinération et la fermeture du site de Bacheforès".L’élue verte a dénoncé "l’exaspération du phénomène ŒPas dans mon jardin’" et évoqué le "populisme dangereux qui utilise ce qui peut être de plus égoïste et de plus négatif dans chacun d’entre nous".Une position tranchée contre la levée de boucliers à l’intérieur du Pays Basque d’une partie de la population qui refuse de prendre en charge "les déchets de la côte".Un discours dans lequel elle a été rejointe par Jean Grenet.Le député a dit "partager ce discours" en qualifiant la situation actuelle de "cul-de-sac" et en avançant que "ce n’est pas sur la côte qu’on pourra enfouir".Il a également rejoint Martine Bisauta dans son analyse en estimant que l’enfouissement est "la moins mauvaise solution aujourd’hui".L’adjoint à l’urbanisme de Bayonne lui a emboîté le pas en jugeant que "parler de revenir à l’incinération est idiot".Ce dont a également convenu, dans les rangs de l’opposition, Xabi Larralde en se situant "contre Lasserre quand il remet ça sur le tapis".Néanmoins, contre cette solution défendue par le président du Conseil Général, l’élu de Baiona Berria a rappelé que le Conseil Municipal d’Hasparren s’était prononcé contre un site d’enfouissement sur la commune et s’est donc abstenu du vote en soulignant "un malaise du Pays Basque intérieur plus profond".Sans plus d’explications.Ce qui ne fut pas le cas de Jean René Etchegaray qui s’est attaqué à "certains maires [qui] font comme s’il n’y avait jamais eu de réunions d’information".L’adjoint à l’urbanisme a qualifié leur attitude "d’irresponsable" en les accusant d’avoir recours à de la "contre-information".Il a notamment indiqué qu’il est "faux" d’indiquer que les centres d’enfouissement nécessitent de 70 à 80 hectares, alors que "30 hectares peuvent suffire selon la géologie du terrain.