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Le JPB > Pays Basque 2005-12-24
Philippe JUZAN / Président de l’Etablissement Public Foncier Local
«Pour certains le périmètre de l’EPFL est trop étendu, pour d’autres, trop étroit »
«Pourquoi pas un autre EPFL en Pays Basqueintérieur ? Nous avons franchi un premier pasavec la création du premier EPFL dans ledépartement, et ce ne sera peut-être pas le seul. Où il s’agrandira, où l’on en créera d’autres»

A l’issue de l’assemblée générale jeudi soir, Philippe Juzan, conseiller général et adjoint au maire de Saint-Jean-de-Luz a été porté à la présidence par le conseil d’administration. Une assemblée générale qui regroupe les représentants de la CABAB, des communautés de communes Nive-Adour, Hasparren et Bidache, ainsi que les communes d’Ainhoa, Arbonne, Bardos, Bassussarry, Bidart, Biriatou, Boucau, Cambo, Espelette, Guéthary, Halsou, Hendaye, Itxassou, La Bastide-Clairence, Larressore, Louhoussoa, St-Jean-de-Luz, St-Pée, Sare, Urrugne, Urt et Ustaritz. L’EPFL est compétent pour réaliser toute acquisition foncière ou immobilière à la demande de ses membres, en vue de la constitution de réserves foncières ou d’opérations d’aménagement. L’EPFL acquerra les biens, les portera pendant 4 ans maximum, le temps pour le membre intéressé de mettre en place un projet. À l’issue de l’assemblée générale, nous avons rencontré, fraîchement élu, le président Philippe Juzan, afin de connaître ses intentions.

Quels sont vos objectifs en tant que président de l’EPFL?

Mon objectif est de faire que ce nouvel outil soit efficace. L’EPFL ne marchera que si les élus estiment que c’est un outil qui leur correspond, qui peut leur rendre service. En tant que président je serai là pour animer le conseil d’administration qui portera les dossiers. Je suis simplement un animateur, un décideur de plus parmi les élus, et l’EPFL sera ce que voudront les élus.

Avec 3 millions d’euros du département, jusqu’à 3 millions de la région et 200 000 euros de l’Etat au départ, avec un million d’euros par an avec l’instauration de la Taxe Spéciale d’Equipement, estimez-vous que ce soit un budget suffisant pour réaliser beaucoup d’opérations et des opérations intéressantes ?

Je pense que nous avons fixé un taux de départ, fixé à 1 million d’euros. Nous avions fait une simulation avec 3,5 millions d’euros prélevés. On lance la machine calmement, on verra les demandes et au fur et à mesure, s’il y a nécessité, on pourra augmenter la capacité. Tout en sachant que cet outil permettra de faire du portage limité dans le temps, et non du cumul de foncier indéfiniment. Au bout de 4 ans les collectivités achèteront les terrains à l’EPFL pour y réaliser des projets. Dans 4 ou 5 ans, il y aura les premières rotations, et l’on verra alors s’il y a besoin de plus de budget, en fonction des projets qui se présenteront à nous.

La plupart des villages côtiers sont présents. Il manque Ahetze, Ciboure, Ascain, Arcangues et Souraïde. Certains contraires à une nouvelle taxe, d’autres ne trouvant pas d’intérêt. Qu’en pensez-vous ?

Je ne porterai pas de jugement de valeur par rapport aux six communes qui n’ont pas adhéré, chacun a son raisonnement. La discussion s’est installée partout, puisque nous savons que l’EPFL n’est qu’un outil de plus. Beaucoup estiment que l’EPFL n’apportera pas grand-chose à la problématique du logement en Pays Basque, à nous de prouver le contraire.

Justement, est-ce que l’EPFL changera quelque chose à la crise du foncier et de l’habitat ?

Je le pense depuis longtemps. Ma première idée était de monter un EPFL dans le périmètre du Schéma de Cohérence Territoriale-Sud. L’étude faite par l’agence d’urbanisme a démontré que la dimension n’était pas suffisante, et qu’il fallait une capacité financière et de communes plus importantes que ce que nous allions avoir au sein du SCOT-sud.

En revanche le périmètre s’arrête à la zone intermédiaire, laissant de côté le Pays Basque intérieur, à l’exception de la zone de Bidache.

C’est le grand débat du périmètre. Nous en avons discuté également au sein du conseil municipal de Saint-Jean-de-Luz. Pour certains, ce périmètre est trop étendu, pour d’autres trop étroit. L’EPFL a vu le jour avec près de 50 communes et pourra être étendu à d’autres qui pourront en faire la demande. Aujourd’hui, une réflexion est menée autour d’Oloron pour créer également un EPFL. Pourquoi pas un autre en Pays Basque intérieur? Nous avons franchi un premier pas avec la création du premier EPFL dans le département, et ce ne sera peut-être pas le seul. Où il s’agrandira, où l’on en créera un deuxième et un troisième.

Vous avez été élu président de l’EPFL, on vous porte également l’ambition de vouloir être président de la communauté de communes du Sud-Labourd...

Une réunion très importante s’est tenue jeudi après-midi, à laquelle je n’ai pas pu assister, puisque j’étais au comité de pilotage du plan urgence logement à la sous-préfecture avec le président du Conseil Général et le sous-préfet ainsi que le Préfet. J’estime qu’en tant que suppléant de Michèle Alliot-Marie au niveau du Scot, et ayant porté le Scot-sud pendant cinq ans, je pense avoir la capacité de pouvoir porter la communauté de communes. Il semblerait qu’un vote soit intervenu, je me soumettrai à ce vote qui a désigné Michel Hiriart comme président de la communauté des communes...


 
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