Les marins-pêcheurs labourdins concernés par l’arrêt biologique de la pêche à l’anchois dans le golfe de Gascogne décidé en 2005 par la Commission européenne toucheront finalement les indemnisations auxquelles ils ont droit. En tout 64 professionnels et une douzaine de navires du quartier maritime de Bayonne étaient concernés par la fermeture de le pêcherie, qui avait obligé les chalutiers pélagiques et les bolincheurs basques à rester au quai pendant 45 jours.

Bien que la mesure d’interdiction ait été prise par Bruxelles, c’était à l’Etat franças de faire face aux indemnisations. Les Vendéens et Bretons n’ont pas eu de problème pour toucher les compensations économiques (3750 euros par marin et 30000 par navire), mais les Labourdins ont été écartés suite à un changement de critères décidé de façon unilatérale par la Direction des Pêches à Paris.

L’affaire semble être enfin débloqué. Une réunion à Paris avec les responsables du ministère et un coup de main politique de la part de la ministre Michèle Alliot-Marie ont finalement servi à quelque chose. Les pêcheurs labourdins, réunis hier à 14h pour réflechir à des mobilisations, ont finalement enterré la hache de guerre. Ils auraient les garanties nécessaires sur le paiement des compensations. La date n’a toutefois pas été fixée.