Décès de Jacques Fouroux
Doxpi : "J’aimais la franchise et l’honnêteté de Jacques Fouroux"
À l’image de bon nombre de rugbymen, la vie de l’ancien pilier de l’Aviron Bayonnais et du XV de France, (27 sélections entre 1974 et 1985) Peio Dospital "Doxpi" a été marqué par la présence de Jacques Fouroux : "J’ai commencé en équipe de France quand il jouait, et il était encore entraîneur quand j'ai arrêté. C’est une tranche de ma vie qui s’en va. C’était un grand monsieur, dont j’aimais le caractère, la franchise, l’honnêteté. Il te disait les choses en face, et ça nous est arrivé de nous engueuler, il était vite sur ses ergots. Il pouvait être dur, il demandait beaucoup, mais quand il avait donné sa confiance, c’était pour de bon. Il marchait énormément à l’affectif. C’était, pour utiliser un terme de pelote basque, un "plaza gizon", un grand monsieur, un gentleman du fronton. Il avait beaucoup d’amis, et quelques ennemis qui faisaient beaucoup de bruit. Mais il avait surtout beaucoup d’amis. Il savait se mettre au niveau des gens avec qui il parlait, capable d’être à l'aise avec un président de la République ou un clochard. Pour le rugby, il avait de très bonnes idées, comme par exemple la Coupe des Provinces, même s'il n’arrivait pas toujours à les mettre en place. C’est un grand personnage qui s’en va, un grand sentiment de tristesse pour moi".
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