Education au développement et solidarité, voilà des valeurs dans lesquelles se retrouve la maison de la vie Citoyenne Centre-ville de Bayonne et qui motivent son adhésion à la Semaine de la solidarité internationale.Seulement, au-delà des bons mots, la MVC de Balichon se demande aussi comment "passer de la prise de conscience à l’action citoyenne".La réponse est dans le théâtre, le cinéma et les débats, pour, disent les organisateurs, "sensibiliser le plus grand nombre et favoriser la participation de tous."

C’est dans ce cadre que sera présentée ce soir la comédie de Jean-Christophe Barc, On ne choisit pas sa famille, par la compagnie à contre courant issue du CMCAS EDFG-GDF de Pau. Une pièce en deux actes qui raconte une journée de mariage complètement ratée. Il faut dire que les mariés sont déjà parents et que tous les travers de l’homme sont contenus dans les caractères de leurs enfants respectifs qui lient connaissance au banquet.Et pour accentuer ce déploiement d’humanité, la soirée sera organisée en partenariat avec Euskadi Sénégal.

Mercredi, la semaine solidaire se poursuit à 15h30 avec un documentaire pour les jeunes, Paroles d’enfants de Oumar Sall et Eric Gueret.Une dizaine d’enfants fugueurs, sur une plage de Dakar, se confient aux réalisateurs.Le soir, à 20h30, une causerie citoyenne animée par des avocats et des responsables de la Cimade évoquera les "Étrangers sans papiersŠ mais pas sans droits".

Vendredi prochain, la MVC restera sur le thème de l’Afrique avec, à 14h30, la fiction guinéenne de Cheikh Doukouré, Paris selon Moussa.Cheikh Doukouré a reçu le prix du meilleur acteur en 2003, au festival de cinéma du Burkina Faso, le Fespaco. Enfin, samedi, un documentaire de 26 minutes de Laurence Petit-Jouvet présentera, à 15h30, Bams et Moumy, jeunes filles africaines de Paris.

La huitième Semaine de la solidarité internationale, organisée du 12 au 20 novembre dans quelque 500 villes de tout l’hexagone, invite chacun à devenir un citoyen solidaire, en présentant une myriade d’engagements concrets, allant de la consommation équitable au volontariat et au militantisme (lire aussi le programme ci-contre).

"Changer le monde, c’est possible, près de chez vous !", entendent démontrer au public les quelque 400 associations, ONG et syndicats organisateurs, en prouvant que "chaque citoyen peut, par des gestes quotidiens, être acteur de la solidarité internationale", comme le résume le dossier de presse. Boire du café fabriqué dans des conditions équitables pour le producteur, sillonner le monde en touriste solidaire, dénoncer la torture : quelque 3 250 bénévoles expliqueront au public comment "construire un monde plus juste", lors de forums, spectacles, concerts, séances de dégustation de produits équitables, etc... dans 85 départements.

Cette manifestation, soutenue par nombre de collectivités territoriales, écoles et universités, a pour ambition d’inviter chacun à dépasser le simple don d’argent aux associations et ONG ¦uvrant dans les pays en développement, et à exercer concrètement sa solidarité.