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Le JPB > Sports > Voile 2005-11-12
Transat Jacques Vabre
Bidegorry-Lemonchois se détachent, Groupama chavire
·Le Bayonnais et son compère ont profité du chavirage de Groupama 2

Le duo Pascal Bidegorry-Lionel Lemonchois (Banque Populaire) a profité de l’escale technique à Madère, puis du chavirage de Franck Cammas et Franck Proffit (Groupama 2) pour s’emparer de la tête de la transat Jacques Vabre à la voile entre Le Havre et Salvador (Brésil) chez les multicoques. Proffit, l’un des deux marins de Groupama 2, a été blessé aux côtes et au dos lors du chavirage du multicoque, jeudi à 19h10, au large des Canaries, a annoncé son service de presse. Ses jours ne sont pas en danger et il a été évacué par hélicoptère.

Camas restait à bord de Groupama 2, qui se trouvait à 40 milles à l’ouest de Las Palmas, dans l’attente d’être remorqué. Handicapés notamment par un problème de safran, Cammas et Proffit étaient arrivés jeudi à Porto Santo, une île septentrionale de l’archipel de Madère, pour quatre heures de réparation, laissant tout le loisir à Bidegorry-Lemonchois de s’échapper avec 75,1 milles d’avance au pointage de 17h46.

"Depuis trois jours, nous avions un gros souci sur un safran de flotteur, avait expliqué Franck Proffit lors de la vacation de midi. De plus, dans la nuit on a cassé une cale de foil en heurtant quelque chose. A la barre hier soir c'était très délicat. Toute l’équipe technique a fait un super boulot et maintenant le bateau est tout neuf, avec des vrais safrans, et on est sur des moyennes de 26 n¦uds, donc ça va", s’était réjoui Proffit, avant les nouveaux déboires de la soirée.

La deuxième position est désormais occupée par Michel Desjoyeaux et Hugues Destremau (Géant).

Les soucis techniques n’ont pas non plus épargné Banque Populaire, en proie à des problèmes avec la fixation du safran central. "On est contents d'être à notre place (1er), mais en même temps on a découvert ce matin des trucs abîmés sur le bateau, a confié Pascal Bidegorry. On a dû ralentir le bateau pour réparer et on est repartis, en priant pour que ça tienne. Ce n’est rien d'extraordinaire. On va dire que la fixation du safran central est aléatoire. Mais pour l’instant, ça ne remet rien en cause."


 
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