En effet, trois des quatre protagonistes qui se présenteront demain après-midi au trinquet Saint-Jayme de Saint-Palais sont issus de l’école de pelote de la Zaharrer Segi. Seul l’Urruñar Paxkal Ezcurra échappe à la règle. Le reste, même si aucun d’entre eux n’est natif du village de Baigorri (le Bankar Oçafrain, le Bidarraitar Ibarrola et l’Arrosatar Etcheverry) est passé par le club cher à Jean-Marie Berterreche. Un détail qui reste dans le domaine anecdotique car le véritable enjeu de cette première demi-finale est bel et bien sportif. Avec le billet pour la finale du 13e challenge d’Amikuze en jeu, les cadeaux se feront rares. Qui plus est quand on sait que le duo dont les exploits ont fait des ravages par le passé a été reconstitué pour l’étape Amikuztar. Ibarrola et Oçafrain seront bien sûr les grands favoris de l’après-midi. Ils forment, sur le papier, l’une des meilleures équipes que le circuit puisse mettre en place actuellement.

En face, il n’y a pas grand monde qui misera sur Etcheverry-Ezcurra II. En partie, parce que l’avant d’Arrosa n’a pas encore pris la mesure de la nouvelle catégorie, même s’il a fait preuve de nets progrès lors de la partie de barrage remportée face à Idiart et René Dermit. Quoi qu’il en soit, l’un comme l’autre devront se sublimer pour espérer venir à bout d’Ibarrola-Oçafrain. Certes, ces derniers seraient inspirés de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, or ils ne devraient pas connaître trop de difficultés pour passer ce tour.

Au préalable, à 15h30, et pour le compte du Trophée Saint-Jayme Idiart (remplaçant Aramburu) et Kurutcharry (remplaçant Errecart) seront opposés à Carricart-Istilarte. Une demi-finale plus ouverte que la seconde avec la présence notamment du récent champion de Paris, Francis Carricart, qui semble revenir en forme. Autre présence remarquée, celle de Kurutcharry, habitué des grands tournois mais dont la forme actuelle ne lui permet pas de se frotter aux meilleurs.