Max Sea ne perd pas le nord
·Des correspondants du monde entier de la société bidartar étaient hier au Port de Bayonne pour découvrir l’utilisation des logiciels en situation réelle de navigation
Si, autrefois, les baleiniers basques se guidaient grâce à l’étoile du nord, au soleil, ou à la lune, -en croisant les doigts pour que le temps ne se couvre pas-, l’informatique a révolutionné la navigation. Les pêcheurs, comme la Société Nautique de Secours en Mer, la Gendarmerie, les Affaires maritimes ou la pilotine du Port de Bayonne qui guide l’entrée et la sortie des gros bateaux dans l’estuaire de l’Adour, ainsi que le remorqueur de la CCI, sont aujourd’hui équipés d’instruments modernes afin de se situer en temps réel sur une carte, au mètre près, connaître la situation des autres navires, scruter les fonds marins etc.En complément des radars, GPS, sonars et ordinateurs de bord, l’entreprise bidartar commercialise un logiciel aux multiples utilisations. Arrivés du Japon, d’Australie, de Norvège ou d’Espagne, une trentaine de correspondants de Max Sea, distributeurs des logiciels partout dans le monde, sont venus découvrir les différentes applications en temps réel.
Gain de temps et de précision
Toutes les frégates de la Gendarmerie Maritime sont aujourd’hui équipées actuellement par les logiciels de Max Sea. Un gain de temps et de précision non négligeable selon le Major Ribineau. "C’est comme les téléphones portables. Une fois qu’on en a un, on ne peut plus s’en passer" avoue-t-il. Ainsi le logiciel leur permet de savoir précisément si les bateaux qui pêchent sont en zone autorisée ou pas, s’ils doivent intervenir au large de Txingudi ou s’ils sont en eaux internationales. De plus, le logiciel leur permet d’enregistrer les données, pour pouvoir les utiliser en cas de litige devant un tribunal.Pour le remorqueur ou la Pilotine, l’usage est différent. Le logiciel leur sert à connaître les profondeurs afin d’éviter que les grands bateaux ne s’embourbent, puisque les fonds changent au grès des courants et marées. Makoto Obushi, de la société Japonaise Furuno, leader mondial en matériaux de navigation, était également présent hier au Port de Bayonne, aux côtés de Brice Pryszo Pdg de Max Sea. La société bidartar équipe plus de 20 000 bateaux dans le monde, et emploie une trentaine de personnes dans la Technopole Izarbel.
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